Tensions dans les cieux à la mi-parcours
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Tsar’herrax Arabund, Drow
Mugen D. Ace, Demi-Elfe
Dixie
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Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Le Brise d'Orient était parti de Bourg-du-Roy, la capitale de Déméthil, au début du 6e cycle de l'an 1350. La lumière d'un nouveau levé de soleil adoucie par l'épaisse couche nuageuse des cieux nubiens avait accompagné le vaisseau volant et passagers lors de leur grand départ pour Vanatia.
Cela faisait maintenant près de deux cycles que le voyage durait, et il en restait pratiquement autant. Aux fêtes et aux bavardages enthousiastes des premiers temps avait succédé l'attente patiente et tranquille.
La situation était toutefois fort différente en ce Nychta Pempti, alors que plus de la moitié du 8e cycle nocturne de l'année s'était écoulée. En effet, le vent se levait, l'air se faisait lourd et humide: une tempête approchait. Nul ne savait si elle éclaterait dans cinq heures ou cinq minutes, mais cela n'empêchait pas l'équipage de se démener pour achever les préparatifs le plus rapidement possible. Les marins des cieux qui devaient demeurer sur le pont pendant la tourmente allaient chercher leurs imperméables et leurs cables de suretés pour s'attacher au navire, de peur d'être chassé par un coup de vent. Les autres se répartissaient diverses tâches, que ce soit d'enjoindre les quelques passagers encore sur le pont à regagner leur cabine, d'éteindre les lumières qui auraient tôt fait d'embraser l'esquif pour les remplacer par des Lumiss blafards, de sortir et préparer réceptacle pour recuillir l'eau de pluie et chargeurs pour l'énorme Battriss qui permettait au navire de voler, d'arrimer les cargaisons dans les cales pour que rien n'aille se fracasser contre les parois ou blesser quelqu'un, sans compter la petite équipe qui veillait au grain près du Boucliss du navire, guettant l'ordre de le mettre en marche. Ces cristaux étaient coûteux, fragiles et utilisaient beaucoup d'énergie, inutile de les partir trop tôt pour rien. Et par dessus tout ça, le capitaine donnait des ordres de sa voie grave et sonore, le coq préparait tant bien que mal le souper pour l'équipage et ses passagers et les autres tentaient de surveiller la progression de a tempête. Et la situation ne s'arrangea pas quand une faible pluis commença à tomber, rendant le pont glissant et brouillant la visibilité déjà mauvaise.
Pendant ce temps, l'angoisse montait à l'intérieur du vaisseau. Les passagers étaient cantonnés dans leur cabines désormais humides et froides et attendaient leur repas, probablement froid lui aussi. Interdiction formelle de sortir. On entendait les bruits de course sur le pont, la faible pluie battant la coque, le vent sifflant à travers les vieilles planches et les échoes de la voie du capitaine. Les plus chanceux étaient munis de couvertures de laines et parfois même de petits cristaux à lumières. À travers ce brouhaha, on pouvait entendre l'officier en second et deux matelôts marcher dans l'allée, s'arrêtant de chambre en chambre pour prendre les présences ainsi qu'informer et rassurer les passagers de leur mieux. Ce n'était pas là tâche facile: qui aurait pu prédire la fin d'un orage nübien, et particulièrement sur une nef de bois volant dans le vide? Plusieurs préféraient prier leur dieu que de faire confiance à l'homme et à sa technologie...
Cela faisait maintenant près de deux cycles que le voyage durait, et il en restait pratiquement autant. Aux fêtes et aux bavardages enthousiastes des premiers temps avait succédé l'attente patiente et tranquille.
La situation était toutefois fort différente en ce Nychta Pempti, alors que plus de la moitié du 8e cycle nocturne de l'année s'était écoulée. En effet, le vent se levait, l'air se faisait lourd et humide: une tempête approchait. Nul ne savait si elle éclaterait dans cinq heures ou cinq minutes, mais cela n'empêchait pas l'équipage de se démener pour achever les préparatifs le plus rapidement possible. Les marins des cieux qui devaient demeurer sur le pont pendant la tourmente allaient chercher leurs imperméables et leurs cables de suretés pour s'attacher au navire, de peur d'être chassé par un coup de vent. Les autres se répartissaient diverses tâches, que ce soit d'enjoindre les quelques passagers encore sur le pont à regagner leur cabine, d'éteindre les lumières qui auraient tôt fait d'embraser l'esquif pour les remplacer par des Lumiss blafards, de sortir et préparer réceptacle pour recuillir l'eau de pluie et chargeurs pour l'énorme Battriss qui permettait au navire de voler, d'arrimer les cargaisons dans les cales pour que rien n'aille se fracasser contre les parois ou blesser quelqu'un, sans compter la petite équipe qui veillait au grain près du Boucliss du navire, guettant l'ordre de le mettre en marche. Ces cristaux étaient coûteux, fragiles et utilisaient beaucoup d'énergie, inutile de les partir trop tôt pour rien. Et par dessus tout ça, le capitaine donnait des ordres de sa voie grave et sonore, le coq préparait tant bien que mal le souper pour l'équipage et ses passagers et les autres tentaient de surveiller la progression de a tempête. Et la situation ne s'arrangea pas quand une faible pluis commença à tomber, rendant le pont glissant et brouillant la visibilité déjà mauvaise.
Pendant ce temps, l'angoisse montait à l'intérieur du vaisseau. Les passagers étaient cantonnés dans leur cabines désormais humides et froides et attendaient leur repas, probablement froid lui aussi. Interdiction formelle de sortir. On entendait les bruits de course sur le pont, la faible pluie battant la coque, le vent sifflant à travers les vieilles planches et les échoes de la voie du capitaine. Les plus chanceux étaient munis de couvertures de laines et parfois même de petits cristaux à lumières. À travers ce brouhaha, on pouvait entendre l'officier en second et deux matelôts marcher dans l'allée, s'arrêtant de chambre en chambre pour prendre les présences ainsi qu'informer et rassurer les passagers de leur mieux. Ce n'était pas là tâche facile: qui aurait pu prédire la fin d'un orage nübien, et particulièrement sur une nef de bois volant dans le vide? Plusieurs préféraient prier leur dieu que de faire confiance à l'homme et à sa technologie...
Dixie- Héro
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Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Alors que certains passagers se voyaient enfermés dans leurs cabines et que les plus superstitieux priaient leur dieux respectif afin d'arriver à bon bord en un seul morceau, le vaisseau se mit à trembler, bercé par le vent fort, vague mourante du Maelstorm.
Sur le pont, l'équipage s'empressait de s'assurer que la totalité des gens avait bien regagné la cale, là ou les cabines y siégeaient et là ou la sécurité y régnait. Toutefois ce n'était pas le cas, les matelots retrouvèrent un homme basané revêtu d'un manteau à capuchon bourgogne battant le vent qui s'agrippait fermement à un cordage relié à un des vieux mat obsolète du navire.
Le vent soufflait et les averses s'aggravaient ce qui faisait désormais du pont principal un endroit extrêmement dangereux. L'homme encapuchonné s'était réfugiez sur la passerelle coincé entre la cabine menant à la cale et la droite du navire, cette même passerelle reliant la proue à la poupe du navire. Alors qu'il tenait fermement la corde relié au mat inutile pour se donner une certaines stabilité, il brandissait sa gourde vers les cieux, tentant probablement de recueillir lui même son eau.
C'est en voyant l'individu louche et inconscient du danger que les membres de l'équipage qui s'occupait du pont l'interpelèrent avec hâte.
-Monsieur! Monsieuuur! Vous devriez regagner votre cabine! C'est extrêmement dangereux ici, vous n'avez pas idée!
Aucune réponse, l'homme rangea cependant sa gourde dans une pochette intérieur de son manteau avant de s'approcher d'avantage du rebord, allant poser son regard vers le bas, sous le navire, vers le Maelstorm qui grondait férocement bien plus bas. Sa main libre sur le rebord du navire et l'autre toujours bien enroulée dans la dite corde lui permettant de ne pas sombrer vers l'inévitable. Il prononça cependant quelques mots, ses yeux bien rond, bleu cieux et rouge carmin, de braqué vers la cause de cette tempête, un sourire presque inquiétant accroché sur son visage.
-Bientôt mon amour...bientôt...
Sur le pont, l'équipage s'empressait de s'assurer que la totalité des gens avait bien regagné la cale, là ou les cabines y siégeaient et là ou la sécurité y régnait. Toutefois ce n'était pas le cas, les matelots retrouvèrent un homme basané revêtu d'un manteau à capuchon bourgogne battant le vent qui s'agrippait fermement à un cordage relié à un des vieux mat obsolète du navire.
Le vent soufflait et les averses s'aggravaient ce qui faisait désormais du pont principal un endroit extrêmement dangereux. L'homme encapuchonné s'était réfugiez sur la passerelle coincé entre la cabine menant à la cale et la droite du navire, cette même passerelle reliant la proue à la poupe du navire. Alors qu'il tenait fermement la corde relié au mat inutile pour se donner une certaines stabilité, il brandissait sa gourde vers les cieux, tentant probablement de recueillir lui même son eau.
C'est en voyant l'individu louche et inconscient du danger que les membres de l'équipage qui s'occupait du pont l'interpelèrent avec hâte.
-Monsieur! Monsieuuur! Vous devriez regagner votre cabine! C'est extrêmement dangereux ici, vous n'avez pas idée!
Aucune réponse, l'homme rangea cependant sa gourde dans une pochette intérieur de son manteau avant de s'approcher d'avantage du rebord, allant poser son regard vers le bas, sous le navire, vers le Maelstorm qui grondait férocement bien plus bas. Sa main libre sur le rebord du navire et l'autre toujours bien enroulée dans la dite corde lui permettant de ne pas sombrer vers l'inévitable. Il prononça cependant quelques mots, ses yeux bien rond, bleu cieux et rouge carmin, de braqué vers la cause de cette tempête, un sourire presque inquiétant accroché sur son visage.
-Bientôt mon amour...bientôt...
Dernière édition par Mugen D. Ace, Demi-Elfe le Mar 30 Mar - 8:47, édité 3 fois
Mugen D. Ace, Demi-Elfe- Aventurier
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Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Une ombre de plus se promenait sur le navir. Évitant soigneusement le champ de vision des passager.
Ça direction? La cale! Il était las des restes ou des repas froid oublié. L'elfe, qui avait dut se promener de cabine en cabine les deux cycles passé ne pouvait connaitre la réaction des passagers si ils apercevaient un être à la peau d'ébène?
T'sar n'avait jamais quitté la grotte, la ou le danger règne en maitre, il était donc près à courir le risque pour enfin soulager son appétit de manière adéquate.
Les nuages et la tempête couvrant le soleil, l'elfe noir était tout à son aise, protégé d'une cape et d'une capuche, il fesait bien attention de ne tomber sur personne. Mais les plus fin observateur avait pu voir un être louche se promener de couvert de pied en cape durant le voyage.
Mais très très peu de gens pourrait reconnaitre les sombre décoration de celle-ci.
Ça direction? La cale! Il était las des restes ou des repas froid oublié. L'elfe, qui avait dut se promener de cabine en cabine les deux cycles passé ne pouvait connaitre la réaction des passagers si ils apercevaient un être à la peau d'ébène?
T'sar n'avait jamais quitté la grotte, la ou le danger règne en maitre, il était donc près à courir le risque pour enfin soulager son appétit de manière adéquate.
Les nuages et la tempête couvrant le soleil, l'elfe noir était tout à son aise, protégé d'une cape et d'une capuche, il fesait bien attention de ne tomber sur personne. Mais les plus fin observateur avait pu voir un être louche se promener de couvert de pied en cape durant le voyage.
Mais très très peu de gens pourrait reconnaitre les sombre décoration de celle-ci.
Tsar’herrax Arabund, Drow- Inconnu(e)
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Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Le chat persan de la baronne frisait à vu d'oeil alors que que l'humidité montait en flèche. La magnifique et noble bête. se transorma rapidement en une énorme peluche velue,coiffée d'un "Magnifique ruban rose" indigne de la présence de la baronne.
Kassim!
Le nom fût dit sèchement mais ne fût pas hurlé, et quelques secondes plus tard, on tocca à sa porte, puis le serviteur entra.
L'homme d'environ 6 pieds devait approcher la cinquantaine, alors que des pattes d'oies commençaient à orner le pourtour de ses yeux noir, mystérieux et insondables. Habillé simplement d'une longue toge crème, qui s'allongeait pour faire une capuche entourant des cheveux qui gardait le mystère de leur couleur. Terminant le portrait, une moustache tout de même bien fournie, restant dans le camaïeu de brun dans laquelle sa pigmentation s'amusait.
Lorsqu'il entra, il sut immédiatement se qu'il avait à faire sans même qu'on lui ordonne. Il en avait l'expérience. Il tendit les mains pour recevoir l'animal de la baronne.
Je la veux impeccable pour le souper de se soir. Nous recevons les meilleurs artisans joaillers de Demethil se soir. Je ne veux...
Aucun noeuds, aucune décoloration, aucune frisette, baronne, laissa planer la voix chaleureuse du serviteur. J'en prendrai aussi soin que si c'était vous. Mademoiselle Fiawn recevra mes soins les plus attentionnés.
Et c'est ainsi que le chat changea de main, avec l'air si indifférent qui fait la renommé des chats persan, mis a part leur poil bien entendu.
El-Kassim pris donc le chemin des couloirs, non sans faire une révérence à sa maîtresse, vers une destinations que lui seul savait, portant dans ses bras , 7 kilos de peluches blanches, amorphe, toujours couronné d'un magnifique ruban rose.
Kassim!
Le nom fût dit sèchement mais ne fût pas hurlé, et quelques secondes plus tard, on tocca à sa porte, puis le serviteur entra.
L'homme d'environ 6 pieds devait approcher la cinquantaine, alors que des pattes d'oies commençaient à orner le pourtour de ses yeux noir, mystérieux et insondables. Habillé simplement d'une longue toge crème, qui s'allongeait pour faire une capuche entourant des cheveux qui gardait le mystère de leur couleur. Terminant le portrait, une moustache tout de même bien fournie, restant dans le camaïeu de brun dans laquelle sa pigmentation s'amusait.
Lorsqu'il entra, il sut immédiatement se qu'il avait à faire sans même qu'on lui ordonne. Il en avait l'expérience. Il tendit les mains pour recevoir l'animal de la baronne.
Je la veux impeccable pour le souper de se soir. Nous recevons les meilleurs artisans joaillers de Demethil se soir. Je ne veux...
Aucun noeuds, aucune décoloration, aucune frisette, baronne, laissa planer la voix chaleureuse du serviteur. J'en prendrai aussi soin que si c'était vous. Mademoiselle Fiawn recevra mes soins les plus attentionnés.
Et c'est ainsi que le chat changea de main, avec l'air si indifférent qui fait la renommé des chats persan, mis a part leur poil bien entendu.
El-Kassim pris donc le chemin des couloirs, non sans faire une révérence à sa maîtresse, vers une destinations que lui seul savait, portant dans ses bras , 7 kilos de peluches blanches, amorphe, toujours couronné d'un magnifique ruban rose.
El-Kassim, Nabor- Naufragé(e)
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Date d'inscription : 12/02/2010
Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Logé dans la cabine du capitaine pour un luxe et une sécurité optimale, l'ambassadeur Déméthilien embarqué sur la nef se cramponnait aux accotoirs incrustés d'or de son fauteuil. Il n'avait jamais aimé ce genre de voyages et encore moins les tempêtes comme celle qui faisait rage.
Et si on profitait de ce chaos pour s'en prendre à lui?...Et si le navire ne résistait pas à la puissance du Maelstrom? Chaque question du genre envahissant son esprit s'accompagnait d'une goûte de sueur supplémentaire, ruisselant entre les rides de son front inquiet.
Pour se rassurer, l'ambassadeur dirigeait régulièrement ses petits yeux vers ceux ayant pour devoir d'assurer sa protection, tous de fidèles membres de sa garde personnelle. Bien entraînés et préparés à toute éventualité, il savait que chacun de ces quatre hommes et de ces deux femmes serait prêt à mourir pour lui. Cette idée lui donnait une illusion de courage.
De ces gens, celui dont il avait le plus confiance était leur capitaine, un vétéran hautement décoré répondant au nom d'Edgar Dehargne. Taciturne et physiquement intimidant, le grand guerrier avait une trop grande dette pour même songer l'abandonner. L'honneur, l'ambassadeur s'en rappelait dès qu'il le voyait, avait ses utilités.
Ce fameux capitaine, toutefois, dont on disait la hache capable de trancher un hobgoblin en deux lorsqu'il s'emportant, avait prit l'initiative d'aider les matelots sur le pont et avait laissé son maître aux soins de ses subordonnés.
Il ne faudrait qu'un minimum de mauvaise foi de la part de Déméthil pour déclencher un conflit diplomatique majeur avec Vanatia en cas de mort de leur envoyé. Beaucoup de gens en étaient conscients, dont certains le désirant, c'est ce qui tracassait particulièrement l'ambassadeur.
Un accident étant si vite arrivé, l'homme avait en fait d'excellentes raison de s'en faire...Survivrait-il à cette périlleuse traversée?
Et si on profitait de ce chaos pour s'en prendre à lui?...Et si le navire ne résistait pas à la puissance du Maelstrom? Chaque question du genre envahissant son esprit s'accompagnait d'une goûte de sueur supplémentaire, ruisselant entre les rides de son front inquiet.
Pour se rassurer, l'ambassadeur dirigeait régulièrement ses petits yeux vers ceux ayant pour devoir d'assurer sa protection, tous de fidèles membres de sa garde personnelle. Bien entraînés et préparés à toute éventualité, il savait que chacun de ces quatre hommes et de ces deux femmes serait prêt à mourir pour lui. Cette idée lui donnait une illusion de courage.
De ces gens, celui dont il avait le plus confiance était leur capitaine, un vétéran hautement décoré répondant au nom d'Edgar Dehargne. Taciturne et physiquement intimidant, le grand guerrier avait une trop grande dette pour même songer l'abandonner. L'honneur, l'ambassadeur s'en rappelait dès qu'il le voyait, avait ses utilités.
Ce fameux capitaine, toutefois, dont on disait la hache capable de trancher un hobgoblin en deux lorsqu'il s'emportant, avait prit l'initiative d'aider les matelots sur le pont et avait laissé son maître aux soins de ses subordonnés.
Il ne faudrait qu'un minimum de mauvaise foi de la part de Déméthil pour déclencher un conflit diplomatique majeur avec Vanatia en cas de mort de leur envoyé. Beaucoup de gens en étaient conscients, dont certains le désirant, c'est ce qui tracassait particulièrement l'ambassadeur.
Un accident étant si vite arrivé, l'homme avait en fait d'excellentes raison de s'en faire...Survivrait-il à cette périlleuse traversée?
Maze- Administreur
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Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Hassam était un des matelots du Brise d'Orient. Ce soir-là, alors que la tempête s'annonçait de façon de plus en plus pressant, il était de quart à la sortie du couloir qui donnait sur les chambres des passagers. Il devait empêcher quiconque de monter sur le pont. Il en était d'aileurs fort aise: quoi que peu glorieux, ce post lui permettrait, s'ils périssaient tous dans la tourmente, d'au moins périr au sec.
Ce n'est qu'après quelques instants qu'il remarqua une forme élancée approchant vers lui dans le couloir, longeant les murs, à moitié dans l'ombre. Sans doute cet étrange halfelin!... Il pourrait toujours le divertir un peu pendant ce quart tendu. Il eut l'impression de le voir lui faire un clin d'oeil avant d'entre-ouvrir la porte d'une cabine subrepticement pour observer.
Était-ce sa cabine? Avait-il même une cabine? Il lui sembla voir le petit être en un endroit différent chaque soir. Peut-être était-ce un voleur? Devait-l intervenir?
Soudain, on entendit la baronne crier quelque chose de la chambre que Nimble observait. Celui-ci recula vivement dans l'ombre pour laisser passer un vieil esclave noir portant un persan dans ses bras et marchant à pas rapides.
Quelques instants plus tard, il aperçut à nouveau l'halfelin un peu plus loin, reluquant une autre cabine, qu'il abandonna rapidement pour marcher d'un pas décidé vers lui. Il allait donc se faire divertir, tout compte fait!
Étant désormais à moins d'un mètre du matelot, Nimble se pencha en avant, faisant mine d'avoir un secret à lui confier. Jouant le jeu, Hassam se pencha. Que risquait-il, après tout? D'un geste précis, rapide et habile, le petit homme glissa sa main dans une des poches de l'autre, interloqué, et en ressorti un objet rectangulaire. Une carte. D'où sortait-il ça? Il ne possédait même pas de cartes!
L'halfelin la lui colla sous le nez pour la lui montrer, il s'agissait de la carte de Miraël, et lui souffla à l'oreille, l'air mutin:
- Ah! Que voilà donc une carte appropriée! Lui avez-vous fait vos prières, avant de voir sa rage de déchaîner? À moins que par les trois vous ne juriez, ou les avez-vous eux aussi reniés?
Hassam bredouilla quelques paroles incompréhensibles, pris de court. C'était toujours comme ça, avec Nimble, il aurait dû s'en attendre. Il était toujours bien drôle à voir aller quand il ne s'intéressait pas à votre cas, mais il semblait toujours savoir surprendre les gens avec les mots qu'on redoutaient précisément le plus.
Ne semblant pas vraiment attendre véritablement de réponse cohérente, le petit homme continua:
- Voici quand même ton oracle, homme qui ne croit pas aux miracles: Tu te défis des puissances avec la force de ton vaisseau, mais garres à ton orgueil car la tempête approche, sot! Le rideau s'apprête à ce lever pour un dernier coup de théâtre, mais attention à ne pas tomber de de tes hauteurs, bellâtre.
Sur ces mots à demi compréhensibles, le petit homme à l'étrange allure se retourna et marcha tranquillement dans une cabine à sa gauche sous le regard perplexe du matelot.
Ce n'est qu'après quelques instants qu'il remarqua une forme élancée approchant vers lui dans le couloir, longeant les murs, à moitié dans l'ombre. Sans doute cet étrange halfelin!... Il pourrait toujours le divertir un peu pendant ce quart tendu. Il eut l'impression de le voir lui faire un clin d'oeil avant d'entre-ouvrir la porte d'une cabine subrepticement pour observer.
Était-ce sa cabine? Avait-il même une cabine? Il lui sembla voir le petit être en un endroit différent chaque soir. Peut-être était-ce un voleur? Devait-l intervenir?
Soudain, on entendit la baronne crier quelque chose de la chambre que Nimble observait. Celui-ci recula vivement dans l'ombre pour laisser passer un vieil esclave noir portant un persan dans ses bras et marchant à pas rapides.
Quelques instants plus tard, il aperçut à nouveau l'halfelin un peu plus loin, reluquant une autre cabine, qu'il abandonna rapidement pour marcher d'un pas décidé vers lui. Il allait donc se faire divertir, tout compte fait!
Étant désormais à moins d'un mètre du matelot, Nimble se pencha en avant, faisant mine d'avoir un secret à lui confier. Jouant le jeu, Hassam se pencha. Que risquait-il, après tout? D'un geste précis, rapide et habile, le petit homme glissa sa main dans une des poches de l'autre, interloqué, et en ressorti un objet rectangulaire. Une carte. D'où sortait-il ça? Il ne possédait même pas de cartes!
L'halfelin la lui colla sous le nez pour la lui montrer, il s'agissait de la carte de Miraël, et lui souffla à l'oreille, l'air mutin:
- Ah! Que voilà donc une carte appropriée! Lui avez-vous fait vos prières, avant de voir sa rage de déchaîner? À moins que par les trois vous ne juriez, ou les avez-vous eux aussi reniés?
Hassam bredouilla quelques paroles incompréhensibles, pris de court. C'était toujours comme ça, avec Nimble, il aurait dû s'en attendre. Il était toujours bien drôle à voir aller quand il ne s'intéressait pas à votre cas, mais il semblait toujours savoir surprendre les gens avec les mots qu'on redoutaient précisément le plus.
Ne semblant pas vraiment attendre véritablement de réponse cohérente, le petit homme continua:
- Voici quand même ton oracle, homme qui ne croit pas aux miracles: Tu te défis des puissances avec la force de ton vaisseau, mais garres à ton orgueil car la tempête approche, sot! Le rideau s'apprête à ce lever pour un dernier coup de théâtre, mais attention à ne pas tomber de de tes hauteurs, bellâtre.
Sur ces mots à demi compréhensibles, le petit homme à l'étrange allure se retourna et marcha tranquillement dans une cabine à sa gauche sous le regard perplexe du matelot.
Nimble, Halfelin- Inconnu(e)
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Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Un homme d'équipage avisa un passager encapuchonné qui s'accrochait désespérément au bastingage. Éprouvant la solidité de sa corde d'attache, il s'avança prudemment jusqu'à lui et lui agrippa fermement le bras pour le tirer en arrière. L'espace d'une seconde, le vent tomba.
- Il faut vous mettre à l'abris, la tempête va éclater d'une seconde à l'autre! lui cria-t-il.
Comme de fait, la tempête se déchaîna à ce moment-là. Un éclair tomba à quelques mètres du navire alors qu'une grêle froide et dure tomba à la place de la pluie qu'on attendait. On avait dû trop monter en altitude!... Le vent se remis aussi à souffler de plus belle et l'esquif fit une embardée à tribord.
L'homme à la capuche et le marin qui l'agrippait furent catapultés par dessus bord. Ils pendaient dans le vide, accroché au seul câble de rappel du matelot. Les avisant, deux autres marins s'empressèrent de les remonter. N'ayant pas de temps à perdre, les trois membres d'équipages jetèrent l'homme sans ménagement vers l'écoutille menant au pont des passagers. La nuit déjà très sombre n'était qu'exacerbée par l'épaisseur de la tempête. On appercevait à peine les lumiss à quelques mètres de distance. Entre temps, le capitaine avait redoublé le volume de sa voix, ordonnant qu'on démarre le boucliss et qu'on remonte les voiles. Inutile de s'acharner dans cette tempête, la grêle ne ferait que les abîmer, et les vents violents risquaient de les démâter.
À l'intérieur du Brise d'Orient, la situation n'était guère mieux. Un lourd silence tendu et un vacarme paniqué emplissait tout à la fois l'espace. Un enfant se mit à pleurer dans une cabine, bientôt imité par tous les autres mioches à bord. Le matelot de quart à la sortie fut violemment projeté contre la parois, sa tête heurtant durement un candélabre éteint. Deux autres hommes transportant le repas de viandes froides furent fauchés par l'embardé du navire et s'étalèrent de tout leur long dans l'allée, leur plateau repas allant percuter le mur. Il y avait de la viande partout dans l'allée, une précieuse outre d'eau éclata même sous le choc, se vidant de son liquide sans prix. La baronne fut jetée à bas de son siège et se démis une épaule contre un gros meuble. Son esclave, à peine rendu à destination, fut projeté de plus belle dans le couloir, le chat feulant lui fut arraché des bras par la force de l'impact. Dans la cale, une amarre se défit au grand malheur d'une ombre qui rôdait par là, et une collective de baril de victuailles se mit à rouler en tous sens dans un boucan infernal. Le gouverneur, quand à lui, fut projeter sur son lit, avec toute sa garde au complet par dessus, dans une démêlée de bras et de jambes.
Et ce n'était que le début. On entendait le choc des grêlons gros comme le pouce contre la coque du navire. Bien que le vent ne causa plus d'aussi grosse embardée au navire, il continuait de secouer l'esquif comme un prunier. La mâtures grinçait de façon sinistre, et quelques éclairs percutèrent le champs de force fushia vaguement luminescent du boucliss...
- Il faut vous mettre à l'abris, la tempête va éclater d'une seconde à l'autre! lui cria-t-il.
Comme de fait, la tempête se déchaîna à ce moment-là. Un éclair tomba à quelques mètres du navire alors qu'une grêle froide et dure tomba à la place de la pluie qu'on attendait. On avait dû trop monter en altitude!... Le vent se remis aussi à souffler de plus belle et l'esquif fit une embardée à tribord.
L'homme à la capuche et le marin qui l'agrippait furent catapultés par dessus bord. Ils pendaient dans le vide, accroché au seul câble de rappel du matelot. Les avisant, deux autres marins s'empressèrent de les remonter. N'ayant pas de temps à perdre, les trois membres d'équipages jetèrent l'homme sans ménagement vers l'écoutille menant au pont des passagers. La nuit déjà très sombre n'était qu'exacerbée par l'épaisseur de la tempête. On appercevait à peine les lumiss à quelques mètres de distance. Entre temps, le capitaine avait redoublé le volume de sa voix, ordonnant qu'on démarre le boucliss et qu'on remonte les voiles. Inutile de s'acharner dans cette tempête, la grêle ne ferait que les abîmer, et les vents violents risquaient de les démâter.
À l'intérieur du Brise d'Orient, la situation n'était guère mieux. Un lourd silence tendu et un vacarme paniqué emplissait tout à la fois l'espace. Un enfant se mit à pleurer dans une cabine, bientôt imité par tous les autres mioches à bord. Le matelot de quart à la sortie fut violemment projeté contre la parois, sa tête heurtant durement un candélabre éteint. Deux autres hommes transportant le repas de viandes froides furent fauchés par l'embardé du navire et s'étalèrent de tout leur long dans l'allée, leur plateau repas allant percuter le mur. Il y avait de la viande partout dans l'allée, une précieuse outre d'eau éclata même sous le choc, se vidant de son liquide sans prix. La baronne fut jetée à bas de son siège et se démis une épaule contre un gros meuble. Son esclave, à peine rendu à destination, fut projeté de plus belle dans le couloir, le chat feulant lui fut arraché des bras par la force de l'impact. Dans la cale, une amarre se défit au grand malheur d'une ombre qui rôdait par là, et une collective de baril de victuailles se mit à rouler en tous sens dans un boucan infernal. Le gouverneur, quand à lui, fut projeter sur son lit, avec toute sa garde au complet par dessus, dans une démêlée de bras et de jambes.
Et ce n'était que le début. On entendait le choc des grêlons gros comme le pouce contre la coque du navire. Bien que le vent ne causa plus d'aussi grosse embardée au navire, il continuait de secouer l'esquif comme un prunier. La mâtures grinçait de façon sinistre, et quelques éclairs percutèrent le champs de force fushia vaguement luminescent du boucliss...
Dixie- Héro
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Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
L'homme déboula ainsi les escaliers menant à la cale des passagers. Il s'effondra contre le sol avec une violence tel qu'un flot de sang raisonnable coulait désormais du haut de son front. Il était là, évaché contre le sol, le visage vide, sans émotion, seulement ses deux yeux de couleur différente fixant le vide miroitant la solitude voir le désespoir.
Dans toute cette cacophonie d'enfant braillant toute les larmes de leur si petits corps et de mères affolées tentant de les rassurer malgré leurs voix vacillante qui trahissait leurs terreur parfois bien plus grande que leurs bambins, l'homme au manteau brun fit son chemin. Il marchait d'un pas boiteux et faible, se laissant emporter violemment contre les murs de la cale lors de trop grande secousse avant de se laisser un instant afin de poursuivre son ascension vers sa cabine.
Son attitude d'inconscience qu'il avait sur le pont ne s'était pas évaporé. À peine avait-il eu plus qu'un frisson de terreur sur son visage alors que lui et le matelot passèrent près de sombrer vers l'inconnue de la mort que générait la tempête. Il l'avait encore, ce regard vide. Désormais ses mouvements étaient de plus en plus la copie conforme de ce regard. Des mouvement si lent et dépourvu de conviction, ses longs bras moue battant contre son bassin alors qu'il déambulait le couloir si ébranlé vers sa cabine se trouvant à la toute fin de ce couloir mal éclairé, là ou la plupart des lumiss avaient été omis d'être installé. Faute de quoi, ceux ayant les chambres bon marché méritait que le stricte minimum.
Il entra dans sa cabine non pas sans dessus dessous, ses faibles bagages que composant un très grand sac à dos était déversé au sol, les deux chaise renversées et le seule bureau de la chambre étant dans son élan pour aller rejoindre ses deux petites conjointes qui s'était évachées contre le planché raboteux de la triste et minable chambre qu'était celle de l'homme démoralisant. Une fois la porte fermé, il s'élança rapidement dans un mouvement contrastant totalement les précédents dans le couloir pour aller retenir le petit bureau tentant de se lancer sur ses conquêtes. Il le replaça doucement, replaçant une chaise à la fois sous le dit meuble dans un mouvement bien calme. Puis, il s'attarda à amasser ses effets personnels se trimbalant de gauche à droite au gré des secousses qu'éprouvait le navire volant.
Il prit alors une voix un peu plus sérieuse, une teinte de vie s'était alors embrassé dans ses mots contrairement à tout ce dont il avait pu prononcer en dehors de la chambre miteuse.
-Satané tempête...plus tôt elle se terminera, mieux je me porterai...
Il termina alors d'empaqueter ses affaires dans le sac et le lança entre le pied de son pauvre lit et le mur de la cabine, décidément elle était bien petite. Il s'installa sur le lit et allant glisser sa main sous celui ci, en sortant un luth d'allure élégant orné de petits pendentifs de fleur, d'étoile et d'autre figures sublime et finement taillées dans un métal quelconque aux teintes s'apparentant au bronze. Il se mit alors à jouer...
-Quelques jours encore...nous verrons bien si la vie y sera mieux là bas.
Dans toute cette cacophonie d'enfant braillant toute les larmes de leur si petits corps et de mères affolées tentant de les rassurer malgré leurs voix vacillante qui trahissait leurs terreur parfois bien plus grande que leurs bambins, l'homme au manteau brun fit son chemin. Il marchait d'un pas boiteux et faible, se laissant emporter violemment contre les murs de la cale lors de trop grande secousse avant de se laisser un instant afin de poursuivre son ascension vers sa cabine.
Son attitude d'inconscience qu'il avait sur le pont ne s'était pas évaporé. À peine avait-il eu plus qu'un frisson de terreur sur son visage alors que lui et le matelot passèrent près de sombrer vers l'inconnue de la mort que générait la tempête. Il l'avait encore, ce regard vide. Désormais ses mouvements étaient de plus en plus la copie conforme de ce regard. Des mouvement si lent et dépourvu de conviction, ses longs bras moue battant contre son bassin alors qu'il déambulait le couloir si ébranlé vers sa cabine se trouvant à la toute fin de ce couloir mal éclairé, là ou la plupart des lumiss avaient été omis d'être installé. Faute de quoi, ceux ayant les chambres bon marché méritait que le stricte minimum.
Il entra dans sa cabine non pas sans dessus dessous, ses faibles bagages que composant un très grand sac à dos était déversé au sol, les deux chaise renversées et le seule bureau de la chambre étant dans son élan pour aller rejoindre ses deux petites conjointes qui s'était évachées contre le planché raboteux de la triste et minable chambre qu'était celle de l'homme démoralisant. Une fois la porte fermé, il s'élança rapidement dans un mouvement contrastant totalement les précédents dans le couloir pour aller retenir le petit bureau tentant de se lancer sur ses conquêtes. Il le replaça doucement, replaçant une chaise à la fois sous le dit meuble dans un mouvement bien calme. Puis, il s'attarda à amasser ses effets personnels se trimbalant de gauche à droite au gré des secousses qu'éprouvait le navire volant.
Il prit alors une voix un peu plus sérieuse, une teinte de vie s'était alors embrassé dans ses mots contrairement à tout ce dont il avait pu prononcer en dehors de la chambre miteuse.
-Satané tempête...plus tôt elle se terminera, mieux je me porterai...
Il termina alors d'empaqueter ses affaires dans le sac et le lança entre le pied de son pauvre lit et le mur de la cabine, décidément elle était bien petite. Il s'installa sur le lit et allant glisser sa main sous celui ci, en sortant un luth d'allure élégant orné de petits pendentifs de fleur, d'étoile et d'autre figures sublime et finement taillées dans un métal quelconque aux teintes s'apparentant au bronze. Il se mit alors à jouer...
-Quelques jours encore...nous verrons bien si la vie y sera mieux là bas.
Mugen D. Ace, Demi-Elfe- Aventurier
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Date d'inscription : 08/10/2009
Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Dans la cale, c'était le bordel. À peine avait-il prit une boucher qu'il dut esquiver un tonneau. C'était peine perdu, les centaines de conteneurs étaient projeter contre le mur, écrasant tout sur leur passage, y compris le pauvre elfe. C'est à bout de force qu'il entreprit d'escalader l'échelle qui lui permettrait de remonter.
Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsque l'échelle, attaquer par des caisses et barils, se brisa à mi-hauteur le laissant pendre dans le vide une main toujours accrocher.
Il fini son ascension pour tomber dans le couloir de l'étage au dessus, épuiser, mais loin d'être sortie de l'embarras.
Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsque l'échelle, attaquer par des caisses et barils, se brisa à mi-hauteur le laissant pendre dans le vide une main toujours accrocher.
Il fini son ascension pour tomber dans le couloir de l'étage au dessus, épuiser, mais loin d'être sortie de l'embarras.
Tsar’herrax Arabund, Drow- Inconnu(e)
- Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 10/02/2010
Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Tout était parfaitement rangé , il avait pris le soin de ne rien laisser au hasard.
Le mélange des objets formait une singulière cacophonie certes, mais Ismael était un mélomane du désordre .
"Rien de ce qui est rangé ne peut être trouvé, tout ce qui est en désordre est constamment à vue"
Il aimait cela, l'ennui , ou cette espèce d'oisiveté . Enfin aimer, si l'on peut dire, il n'avait pas le choix : une force interne et supérieure à toutes choses en son intérieur l'empêchait de faire le moindre effort.
Il savait travailler aux champs mais jamais plus d'une heure. Il écrivait merveilleusement bien mais l'on sentait dans ses propos la funeste marque de la contrainte.
Il aurait pu être chevalier, barde, artisan, marchand . Il aurait pu avoir des femmes, des enfants, un foyer...
Mais la fainéantise et la facilité avaient eu raison de lui.
Ce voyage était un regain de volonté soudain qui pourrait peut être permettre à Ismael de faire quelquechose de son existence.
Il avait d'ailleurs beaucoup apprécié le voyage: la plénitude de ne rien faire pendant des jours et des jours dans une petite salle angulaire l'avait profondément enchanté.
Néanmoins ,il ne pouvait s'empêcher de sentir les regards de certains posés sur lui . Oui,certes, il s'habillait entièrement en blanc et or, avec une belle et grande capuche et portait une paire de gantelets aux dorures en argent mais il n'était en aucun cas quelqu'un d'important.
A qui le demandait Ismael répondait : "Tout ce que je porte je l'ai trouvé à cause du désordre ."
Ceux qui reçurent cette réponse sur le navire des cieux eurent alors tôt fait de le prendre pour un éminent malfrat .
La tempête avait malheureusement bousculé ce sympathique petit conflit de regards et de gestes . En quelques minutes toutes les affaires soigneusement désordonnées d'Ismael vinrent ronronner de déplaisir sur les parois boisées de l'esquif.
Des choses se brisaient et de l'encre coulait sur des pages qui étaient restées blanches durant tout le voyage...
Ismael eut au moins vingt secondes d'état d'inquiétude et de dynamisme pour récupérer ses objets préférés après quoi il décida de s'allonger et d'attendre que ça passe , comme toujours, comme d'habitude !
Mais se serait peut-être l'occasion de faire un acte héroïque ?
Lui suggéra sa raison
A quoi bon me tremper pour si peu ? Un remerciement ne changera pas mon ennui, une femme le décuplera
Lui suggéra son cœur (oui il en avait-un, au fonctionnement très particulier).
Après tout ,même si la tempête lui enlevait ses effets ,elle ne pourrait lui retirer la clef des songes ...
Le mélange des objets formait une singulière cacophonie certes, mais Ismael était un mélomane du désordre .
"Rien de ce qui est rangé ne peut être trouvé, tout ce qui est en désordre est constamment à vue"
Il aimait cela, l'ennui , ou cette espèce d'oisiveté . Enfin aimer, si l'on peut dire, il n'avait pas le choix : une force interne et supérieure à toutes choses en son intérieur l'empêchait de faire le moindre effort.
Il savait travailler aux champs mais jamais plus d'une heure. Il écrivait merveilleusement bien mais l'on sentait dans ses propos la funeste marque de la contrainte.
Il aurait pu être chevalier, barde, artisan, marchand . Il aurait pu avoir des femmes, des enfants, un foyer...
Mais la fainéantise et la facilité avaient eu raison de lui.
Ce voyage était un regain de volonté soudain qui pourrait peut être permettre à Ismael de faire quelquechose de son existence.
Il avait d'ailleurs beaucoup apprécié le voyage: la plénitude de ne rien faire pendant des jours et des jours dans une petite salle angulaire l'avait profondément enchanté.
Néanmoins ,il ne pouvait s'empêcher de sentir les regards de certains posés sur lui . Oui,certes, il s'habillait entièrement en blanc et or, avec une belle et grande capuche et portait une paire de gantelets aux dorures en argent mais il n'était en aucun cas quelqu'un d'important.
A qui le demandait Ismael répondait : "Tout ce que je porte je l'ai trouvé à cause du désordre ."
Ceux qui reçurent cette réponse sur le navire des cieux eurent alors tôt fait de le prendre pour un éminent malfrat .
La tempête avait malheureusement bousculé ce sympathique petit conflit de regards et de gestes . En quelques minutes toutes les affaires soigneusement désordonnées d'Ismael vinrent ronronner de déplaisir sur les parois boisées de l'esquif.
Des choses se brisaient et de l'encre coulait sur des pages qui étaient restées blanches durant tout le voyage...
Ismael eut au moins vingt secondes d'état d'inquiétude et de dynamisme pour récupérer ses objets préférés après quoi il décida de s'allonger et d'attendre que ça passe , comme toujours, comme d'habitude !
Mais se serait peut-être l'occasion de faire un acte héroïque ?
Lui suggéra sa raison
A quoi bon me tremper pour si peu ? Un remerciement ne changera pas mon ennui, une femme le décuplera
Lui suggéra son cœur (oui il en avait-un, au fonctionnement très particulier).
Après tout ,même si la tempête lui enlevait ses effets ,elle ne pourrait lui retirer la clef des songes ...
François du Puy, Réhan- Inconnu(e)
- Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 10/02/2010
Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Isabella était une jeune femme originaire du sud de la campagne déméthilienne. Elle servait jadis dans la maison d'un noble de Bourd-du-Roy, jusqu'à ce que le fils de l'homme s'entiche d'elle et la mette enceinte. Le père avait donc opter pour l'exil à Vanatia, ne voulant courir le risque d'un héritier illégitime.
Le moral de la jeune déportée était donc au plus bas. Elle passait le plus clair de son temps recroquevillé sur sa couchette, dans la pénombre de sa cabine, à sangloter et broyer du noir.
Histoire d'amplifier son malaise, ce soir là en était un de tempête. L'atmosphère était angoissante au possible, et Isabella se recourba en position fétale. Il n'était pas question qu'elle perde son enfant, il était tout ce qui lui restait! Elle entendait la porte de sa chambre s'ouvrir puis quelques pas discrets. Nimble, sans doute. Il venait parfois passer ses nuits avec elles, d'autres fois, non. Elle ne savait même pas s'il avait une cabine. Il ne lui avait jamais causé de soucis. C'était probablement même la seule personne qui se préoccupait d'elle à bord. Qoi que, on ne pouvait jamais vraiment savoir avec son étrange sourire en coin. Peut-être ce moquait-il? Enfin, elle l'aurait probablement trouver drôle, voire sympathique, en temps normal, mais le coeur n'y était pas.
À ce moment là, le vaisseau fit une violente embardée et le petit homme fut catapulté contre le montant du lit. Un silence de mort s'installa par la suite. L'Halfelin se releva péniblement, bien que son sourir n'eut pas laissé croire qu'il souffrait. Il s'étira un peu, puis se dirigea vers un des tiroirs de la commode qui avait était expulsé du meuble. Il en sorti un luth, abimé certes, mais encore en état de jouer.
(https://www.youtube.com/profile?user=theryan2112#p/u/4/pSt2QY_AXXM)
Il l'accorda tout en s'adossant à la paroi opposée, entre son sac de voyage et les reliefs du repas de la veille, puis commença à jouer quelques notes. La musique résonna étrangement dans l'atmosphère pesante. Les accords dissonaient un peu, le rythme était étrange et on ne reconnaissait pas vraiment de mélodie, bref il eut été jugé mauvais par bien des gens, mais Isabella ne détestait pas ça. D'une certaine façon, cela lui rappelait la musique de son village natal. Peut-être avait-il choisit la pièce pour elle?
La jeune femme eut un pauvre sourire, puis, gênée, elle se retourna vers le mur, écoutant l'air d'une oreille distraite, tout en pensant à son enfant à naître. Elle devait survivre à la tempête, ne serait-ce que pour le petit être qui grandissait en son sein...
Le moral de la jeune déportée était donc au plus bas. Elle passait le plus clair de son temps recroquevillé sur sa couchette, dans la pénombre de sa cabine, à sangloter et broyer du noir.
Histoire d'amplifier son malaise, ce soir là en était un de tempête. L'atmosphère était angoissante au possible, et Isabella se recourba en position fétale. Il n'était pas question qu'elle perde son enfant, il était tout ce qui lui restait! Elle entendait la porte de sa chambre s'ouvrir puis quelques pas discrets. Nimble, sans doute. Il venait parfois passer ses nuits avec elles, d'autres fois, non. Elle ne savait même pas s'il avait une cabine. Il ne lui avait jamais causé de soucis. C'était probablement même la seule personne qui se préoccupait d'elle à bord. Qoi que, on ne pouvait jamais vraiment savoir avec son étrange sourire en coin. Peut-être ce moquait-il? Enfin, elle l'aurait probablement trouver drôle, voire sympathique, en temps normal, mais le coeur n'y était pas.
À ce moment là, le vaisseau fit une violente embardée et le petit homme fut catapulté contre le montant du lit. Un silence de mort s'installa par la suite. L'Halfelin se releva péniblement, bien que son sourir n'eut pas laissé croire qu'il souffrait. Il s'étira un peu, puis se dirigea vers un des tiroirs de la commode qui avait était expulsé du meuble. Il en sorti un luth, abimé certes, mais encore en état de jouer.
(https://www.youtube.com/profile?user=theryan2112#p/u/4/pSt2QY_AXXM)
Il l'accorda tout en s'adossant à la paroi opposée, entre son sac de voyage et les reliefs du repas de la veille, puis commença à jouer quelques notes. La musique résonna étrangement dans l'atmosphère pesante. Les accords dissonaient un peu, le rythme était étrange et on ne reconnaissait pas vraiment de mélodie, bref il eut été jugé mauvais par bien des gens, mais Isabella ne détestait pas ça. D'une certaine façon, cela lui rappelait la musique de son village natal. Peut-être avait-il choisit la pièce pour elle?
La jeune femme eut un pauvre sourire, puis, gênée, elle se retourna vers le mur, écoutant l'air d'une oreille distraite, tout en pensant à son enfant à naître. Elle devait survivre à la tempête, ne serait-ce que pour le petit être qui grandissait en son sein...
Nimble, Halfelin- Inconnu(e)
- Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
La tempête dura encore deux heures, mais cela sembla durer deux cycles. Il n'y avait plus que les pleurs de quelques enfants, un luth et la pluie battante percutant la coque du navire qui occupaient le silence pesant emplissant le Brise d'Orient quand, tout à coup, tout se calma. Il faisait encore sombre, mais cela semblait presque de la lumière après la noirceur de la tempête. Les passagers, rassurés, purent enfin s'assoupir. Un homme pu se lever pour remettre de l'ordre dans le fatras de ses possession tombées au sol. Un autre s'assoupit, un luth bellement ouvragé entre les bras. Un halfelin, lui aussi muni d'un luth, changea de mélodie, en faveur d'une berceuse un peu distordue. Un elfe noir, ombre parmi les ombre, soupira de soulagement dans sa cachette. Il ne lui fallait plus attendre que quelques heures, le temps que les marins remettent de l'ordre dans la cale, pour qu'il puisse y redescendre. L'Ambassadeur, quant à lui, put enfin se remettre à respirer. Il y avait encore de l'espoir. Des marins éreintés et détrempés affluèrent sous le pont afin de se sécher, de réveiller les autres, qui du reste n'avaient pas tellement dormi, et de prendre un repos bien mérité.
En vérité, le seul défunt était un marin, de quart dans le couloir des cabines des passagers, qui s'était cogné la tête contre un candélare éteint. On n'avait que peu de temps pour s'occuper de lui, par contre: il fallait remettre de l'ordre partout, ré-amarrer les tonneaux dans la cale, prendre soin du Boucliss, purifier l'eau de pluie, réparer des voiles, démêler des cordages, nettoyer le pont... Et idéalement profiter de la brise parfaite qui avait le potentiel de propulser le vaisseau à bonne vitesse, et dans la bonne direction, encore!
Oui, après la pluie le beau temps, comme on dit. Et encore que quelques heures avant le lever du soleil. Cette fête solaire promettrait d'en être tout une!...
En vérité, le seul défunt était un marin, de quart dans le couloir des cabines des passagers, qui s'était cogné la tête contre un candélare éteint. On n'avait que peu de temps pour s'occuper de lui, par contre: il fallait remettre de l'ordre partout, ré-amarrer les tonneaux dans la cale, prendre soin du Boucliss, purifier l'eau de pluie, réparer des voiles, démêler des cordages, nettoyer le pont... Et idéalement profiter de la brise parfaite qui avait le potentiel de propulser le vaisseau à bonne vitesse, et dans la bonne direction, encore!
Oui, après la pluie le beau temps, comme on dit. Et encore que quelques heures avant le lever du soleil. Cette fête solaire promettrait d'en être tout une!...
Dixie- Héro
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Age : 37
Localisation : Sherbrooke
Date d'inscription : 03/10/2009
Re: Tensions dans les cieux à la mi-parcours
Un sommeil dans la tempête, terriblement long, paupières ouvertes , un sommeil dans le désordre climatique. Et le réveil, la beauté d'un calme soudain paradoxe parmi les plus agréables en ce bas monde.
Le désordre n'était plus organisé, et l'effort de se lever fut terrible. Pourtant je parvenais à m'extraire de cette passivité qui m'était fidèle. C'était chaque fois une impression étrange, similaire à celle d'une boîte à musique dont on torture le cœur à l'aide d'une clef.
Une main invisible alla me tourner l'esprit dans tous les sens, et motivé par ce geste musical éphémère , j'organisais mon désordre avec une véritable conscience professionnelle.
Lorsque tout fut en ordre, je résolu à m'arrêter un temps à la contemplation des reflets solaires sur les dorures de mes gantelets. J'étais dans ce cadrage précis, dans ce coin de lumière intime, véritablement beau. Le blanc de ma tenue venait éclaircir davantage ce tableau et pouvait me faire ressembler à un personnage de roman .
Je m'éloignais pourtant de plus en plus du pays burlesque que j'eus connu. Je ne vivrai plus parmi la sueur , les sourires faux, et les corsets dénoués. Les maquerelles pensaient que je ne serai jamais bon à rien et que vivre dans un bordel parmi les colombes défraichies serait mon éternel destin. Par esprit de contradiction et pour leur démontrer la beauté de mon courage j'avais franchi le pas.
Je le regrettais pourtant environ toutes les dix minutes. Mon esprit fourmilière était traversé par des tas d'ouvrières transportant des idées mais surtout des regrets et des angoisses. Les insectes cheminaient ça et là dans ma tête, venant me piquer le front , me faisant suer, agissant sur les palpitations de mon coeur.
Ah, soudain ! L'une d'entre-elle vint s'encastrer sur la paroi de mon château spirituel . Elle me suggéra de sortir, de discuter avec l'étranger et de savourer éventuellement les airs de musique qu'on avait pu entendre durant la tempête.
Pris d'angoisses , de sueur et de fainéantise, je naviguais pendant l'espace de dix minutes dans une mer rempli de contradictions.
Finalement mes pieds prirent le pouvoir et ordonnèrent à mon corps de gravir les marches qui me mèneraient à l'air libre .
Je fis alors le choix de m'installer auprès d'un rebord pour contempler le mouvement du bateau. J'appréciais parfois les transports, il était tout à fait amusant de voir quelque chose bouger tandis que nous à l'intérieur restions immobiles et passifs.
Le désordre n'était plus organisé, et l'effort de se lever fut terrible. Pourtant je parvenais à m'extraire de cette passivité qui m'était fidèle. C'était chaque fois une impression étrange, similaire à celle d'une boîte à musique dont on torture le cœur à l'aide d'une clef.
Une main invisible alla me tourner l'esprit dans tous les sens, et motivé par ce geste musical éphémère , j'organisais mon désordre avec une véritable conscience professionnelle.
Lorsque tout fut en ordre, je résolu à m'arrêter un temps à la contemplation des reflets solaires sur les dorures de mes gantelets. J'étais dans ce cadrage précis, dans ce coin de lumière intime, véritablement beau. Le blanc de ma tenue venait éclaircir davantage ce tableau et pouvait me faire ressembler à un personnage de roman .
Je m'éloignais pourtant de plus en plus du pays burlesque que j'eus connu. Je ne vivrai plus parmi la sueur , les sourires faux, et les corsets dénoués. Les maquerelles pensaient que je ne serai jamais bon à rien et que vivre dans un bordel parmi les colombes défraichies serait mon éternel destin. Par esprit de contradiction et pour leur démontrer la beauté de mon courage j'avais franchi le pas.
Je le regrettais pourtant environ toutes les dix minutes. Mon esprit fourmilière était traversé par des tas d'ouvrières transportant des idées mais surtout des regrets et des angoisses. Les insectes cheminaient ça et là dans ma tête, venant me piquer le front , me faisant suer, agissant sur les palpitations de mon coeur.
Ah, soudain ! L'une d'entre-elle vint s'encastrer sur la paroi de mon château spirituel . Elle me suggéra de sortir, de discuter avec l'étranger et de savourer éventuellement les airs de musique qu'on avait pu entendre durant la tempête.
Pris d'angoisses , de sueur et de fainéantise, je naviguais pendant l'espace de dix minutes dans une mer rempli de contradictions.
Finalement mes pieds prirent le pouvoir et ordonnèrent à mon corps de gravir les marches qui me mèneraient à l'air libre .
Je fis alors le choix de m'installer auprès d'un rebord pour contempler le mouvement du bateau. J'appréciais parfois les transports, il était tout à fait amusant de voir quelque chose bouger tandis que nous à l'intérieur restions immobiles et passifs.
François du Puy, Réhan- Inconnu(e)
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