Au coeur des nuages, dans le ciel sans fin...
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Au coeur des nuages, dans le ciel sans fin...
Le 150e de Vanatia arrive dans environ 4 ou 5 cycles (un cycle = 2 semaines si ça ne change pas). Une fête d'importance devait être organisée en prévision de l'événement. Le Brise d'Orient, vaisseau orgonnais voyageant pour le compte de la Ligue Marchande, arrivait en vue de l'archipel de la Cité des Vents. Il était le premier de 5 vaisseaux de ravitaillement en provenance de Déméthil, les autres devant suivre au cours des prochains cycles.
La nef transporte à son bord une importante cargaison d'eau et de vivres achetés en Déméthil, ainsi que plusieurs cadeaux de la nation réhanne pour l'occasion. L'incroyable liste d'objets magiques et matériaux rares et luxueux sous haute surveillance augmentait en proportion à chaque jour selon les racontars des passagers.
De nombreux voyageurs se sont joint à l'expédition pour l'occasion, du simple touriste ou immigrant jusqu'à l'ambassadeur déméthilien en personne, accompagné de sa garde personnelle, en plus de l'équipage régulier de l'appareille et sa brochette de mercenaires.
L'humeur générale était à la fête et à l'impatience. On arrivait par le nord, plus que deux ou trois jours avant d'accoster enfin au port de la Cité des Vents...
Vous êtes un des passager du Brise d'Orient. La nef est un des joyaux de Déméthil. Son bois à vieilli et tant vers un brun sombre, ses voiles semblent faite d'un tissu dont on aurai oublié l'origine ou la manière de le travailler, mais elle n'a rien perdue de son imposante majesté.
Aux dortoirs communs succèdent les chambres bourgeoises ou certains aisés peuvent jouir d'une intimité méritante au regard de leur bourse. Il y même plusieurs chambres de luxe, pour les notables ou ceux dont la richesse ou l'influence pourrait faire pâlir un seigneur. Les gardes de déméthil embarqués aux coté des mercenaires engagé pour le voyage veille à a sécurité de tous et au bon déroulement du voyage.
Jusqu'ici tout se passe au mieux, c'est à peine si les plus bourrus élèvent la voix quand leur sang arrive à leur cerveau. Le vent n'est qu'une une brise bienveillante et porteuse, la clarté du ciel apporte le réconfort à chacun, faisant presque oublier les menaçants grondements qui s'échappent parfois des profondeurs du Maëlstrom à plusieur kilomètre au dessous. Les nuages sont d'un blanc laiteux, flottant mollement dans le ciel sans fin.
C'est sur le pont principal que les gens se retrouvent, bien que les plus notables ne se mêlent pas aux communs des voyageurs, ont peu y croiser quelques bourgeois bavardant avec des roturiers, profitant de cette félicité dont le ciel semble jouir.
C'est d'ailleurs sans doute sur le pont sur lequel vous devez vous trouver.
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