Ghêll Urcès, le Lâche

Ghêll, Demi-Orque Sam 11 Sep - 19:48

Description psychologique : Ghêll est un être aux desseins perfides. Particulièrement sans aucunes notions d'honneur ou de justesse, il n'hésitera pas à frapper de dos ou avec n'importe laquelle des ressources les plus traîtresses pour se débarrasser d'une quelconque menace. Rusé, il n'hésitera pas à mettre un plan en oeuvre plutôt que de s'en prendre ouvertement et sans réfléchir à un individu. À titre de caractère social, Ghêll est un être plutôt énigmatique et solitaire; préférant de loin oeuvrer seul qu'avec d'autres individus. Il garde, majoritairement, un sérieux implacable, ne laissant que très rarement transparaître ses émotions au monde ambiant.

Description physique : Un demi-orque au physique assez robuste, sans toutefois être bien énorme; il peut même être considéré comme étant « petit » au sein de sa race, du haut de son 1 mètre et 30 centimètres. Son faciès laisse, majoritairement, transparaître une attitude sévère, ne souriant que dans d'extrêmes circonstances. Ses yeux sont d'une couleur jaunâtre, surmontés par deux épais sourcils. Son front, plutôt large, laisse paraître une cicatrice en diagonale, partant de son cuir chevelu jusqu'à son sourcil gauche. Des cheveux noirâtres, moyennement long, arborent son crâne. Sa peau, comme la grande majorité des Demi-Orques, est d'une couleur verdâtres tirant légèrement sur le grisé.

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Ghêll est un Demi-Orque de bien petite taille, ou plutôt, un tantinet plus petit que la majorité de ses confrères de race. Personne ne sait véritablement d'où il vient. Personne ne l'avait vraiment vue combattre au cours de son existence; aux yeux des autres, il semblait étrange, voire même énigmatique. Le plus étrange encore, c'est qu'il avait cette manie de se déplacer en faisant le moins de bruit possible. Une manie qui agaçait véritablement les autres, ceux qu'il considérait comme des « amis », si c'était le mot juste. Ami; un mot qu'il n'utilisait que très rarement, puisqu'il est un solitaire de nature...

« Qu'est-ce qui pouvait bien pu dérouter un Demi-Orque à un point tel qu'il n'accorde aucun intérêt aux combats rapprochés : à l'ivresse du combat lors d'une bataille, là où des guerriers s'affrontent jusqu'à la mort; que ce soit dans la victoire ou la défaite? Cette pensée effleurait bien rarement l'esprit des autres membres de sa race. Bien qu'il n'éprouve aucune envie pour les combat en bonne et dût forme, il restait tout de même un Demi-Orque. Un Demi-Orque qui ne s'empêchait aucunement de faire couler le sang d'un ennemi quand il en était question. Ça, plusieurs le savaient... »

Pour lui, les combats étaient blasant. Il n'avait jamais éprouvé la même envie que tous les autres. Combattre sur un champs de bataille et n'être qu'un vulgaire pion parmi tant d'autres. N'être que de la vulgaire chaire à canon qui déferle au milieu d'un champs de bataille. Ça ne l'avait jamais vraiment intéressé. Mais, il ne délaissait tout de même pas l'odeur du sang et l'ivresse que pouvait apporter un boulot bien remplit, au contraire. Ce Demi-Orque, âgé d'environ une trentaine d'années, avait choisit un chemin bien différent des autres : l'art de la subtilité. Vaincre un ennemi pouvait être une réelle joie pour certains, mais pour lui, éliminer un ennemi sans qu'il ne puisse déceler sa présence, c'était une extase... Mais, ce n'était en aucun cas la principale raison de sa volonté à exceller dans cette voie...

« Selon la rumeur, t'as même pas le temps de l'entendre t'approcher, ce fumier, avant qu'il t'enfonce l'une de ses dagues dans le dos. Dans le dos, t'as entendu? C'est un vrai lâche, je peux t'le jurer... Tu serais mieux de surveiller tes arrières, lorsque tu iras te balader, parce que moi, je risque pas ma vie tant qu'il cour toujours... »

Ces mots décrivent extrêmement bien Ghêll : un véritable lâche. Ghêll n'avait jamais pus se mettre en tête le fait que, peu importe où il puisse se rendre, qu'il aurait pu être tué. Les forêts, bien que rares, peuvent être dangereuse aussi, même pour un Demi-Orque, sans compter les champs de batailles et les terres arides qui parsèment le monde. Non, ces pensées effleuraient toujours son esprit. Il ne désirait pas finir comme tous les autres qui n'étaient pas revenu des batailles. Néanmoins, malgré cette crainte, il désirait tout de même aider sa race; il voulait mettre la main à la pâte. Quoi de mieux, alors, que d'apprendre à tuer sans être aperçu? Le tout pouvait sembler bien simple pour lui, alors que c'en était tout le contraire. Les déplacements silencieux, les coups précis et bien calculés, ne faire qu'un avec les ombres; le tout était bien plus compliqués que c'en avait l'air. Il faut aussi avouer que la physionomie des Demi-Orques ne l'avantageait aucunement, au contraire, malgré qu'il fut bien plus petit que ses confrères. Néanmoins, la persévérance était l'une des armes les plus meurtrière de cet individu...

« Tu l'entend seulement un fois qu'il est prêt d'toi. Tu sens ce bout d'métal froid dans ton dos et, juste après, t'entends sa respiration tout près de ton oreille.. Ça doit être effroyable.. Surtout quand tu te dis que c'est un Demi-Orque.. Crasseux, hideux.. Brrrr... »

Agir avec brillance et ruse. Exploité l'environnement à sa propre fin; observer et apercevoir chacune des failles qu'il pouvait y avoir. Tout. Il devait tout observer. Il n'y avait aucune place à l'erreur. Il respectait grandement les règles qu'il se donnait, puisque, sans celle-ci, il était un Demi-Orque bien plus que mort. Mais, à force de patience et d'acharnement, il était enfin devenu ce que plusieurs être pouvait redouter : un Demi-Orque qui savait frapper avec précision, qui se servait de sa ruse de paire avec sa subtilité.