Criminels recherchés
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Criminels recherchés
Des affiches avaient été placardées un peu partout dans le village.
Oyez-oyez!
Citoyens de Rendsbougs et gens de passage!
Suite à l'assassinat de certain des gardes de la propriété de sire Auzac par des individus variés et non identifiés, le bon seigneur s'engage à verser une prime de 400 pièces d'or à celui qui lui fournira l'identité d'un coupable et une prime de 800 pièces d'or à qui lui ramènera vivant l'un des dits coupables!
Sire Auzac est aussi prêt à engager des détectives qu'il s'engage à rémunérer selon la tâche accomplie.
Le meurtre est toujours considéré comme un crime, à Rendsbourg comme en Déméthil, qui est puni par la peine de mort.
Maze- Administreur
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Date d'inscription : 16/09/2009
Re: Criminels recherchés
Depuis le blocus des différentes routes menant au village de Rendsbourg, plusieurs denrées et marchandises étaient venues qu'à manquer, dont des armures de bonnes qualités. La grogne se faisait sentir parmi les citoyens de ce petit village.
Bertha, boulangère : «As-tu vu vu ces gens, ceux qui sont descendus de la nef marchande, Gertrude ? Ils demandent des denrées. Toujours plus. Et encore. Je suis prêt à parier qu'ils font des stocks pour les revendre ailleurs, dans une autre ville. Mes p'tits pains, Gertrude ! Mes fourneaux chauffent jours et nuits, et ils en redemandent toujours ! »
Gertrude, charcutière : « Ma pauv' Bertha. Tes miches, on s'en balance. Comme des miennes, d'ailleurs. Le problème, avec ces gens-là, vois-tu, c'est qu'ils sont arrivés les mains vides et ils vont repartir les mains pleines. Et tu trouves pas ça étrange, ma Berthy, qu'ils soient arrivés pour la plupart habillés de guenilles et que maintenant, on en voit vêtu d'armures comme celles des nobleaux ? J'vais te dire, Bertha. Leurs armures, elles sont pas comme celles des Auzac. C'est exactement celles des Auzac ! »
Bertha, boulangère : «Gertrude, t'y penses pas pour vrai ? Le meurtre, ce serait... »
Gertrude, charcutière : «C'est le bruit qui court, ma pauv' Bertha ! Moi j'dis, on n'aurait qu'à enquêter sur tous ces nouveaux visages qui viennent de la nef et qui portent une armure comme les nobleaux... On l'trouverait, le coupable ! »
Bertha, boulangère : «As-tu vu vu ces gens, ceux qui sont descendus de la nef marchande, Gertrude ? Ils demandent des denrées. Toujours plus. Et encore. Je suis prêt à parier qu'ils font des stocks pour les revendre ailleurs, dans une autre ville. Mes p'tits pains, Gertrude ! Mes fourneaux chauffent jours et nuits, et ils en redemandent toujours ! »
Gertrude, charcutière : « Ma pauv' Bertha. Tes miches, on s'en balance. Comme des miennes, d'ailleurs. Le problème, avec ces gens-là, vois-tu, c'est qu'ils sont arrivés les mains vides et ils vont repartir les mains pleines. Et tu trouves pas ça étrange, ma Berthy, qu'ils soient arrivés pour la plupart habillés de guenilles et que maintenant, on en voit vêtu d'armures comme celles des nobleaux ? J'vais te dire, Bertha. Leurs armures, elles sont pas comme celles des Auzac. C'est exactement celles des Auzac ! »
Bertha, boulangère : «Gertrude, t'y penses pas pour vrai ? Le meurtre, ce serait... »
Gertrude, charcutière : «C'est le bruit qui court, ma pauv' Bertha ! Moi j'dis, on n'aurait qu'à enquêter sur tous ces nouveaux visages qui viennent de la nef et qui portent une armure comme les nobleaux... On l'trouverait, le coupable ! »
Fròr, Humain- Aventurier
- Nombre de messages : 126
Date d'inscription : 21/04/2007
Re: Criminels recherchés
Le bruit courrait de plus en plus que le meurtrier serait bel et bien parmi ces voyageurs. Trois vieux bonhommes, la culotte montée jusque sous le bras, la main tremblante et le regard fuyant, discutaient des possibles meurtriers à l'auberge «Le Dragon à deux têtes».
Vieux no. 1 : «Il paraitrait qu'on ait retrouvé le corps de ce garde d'Auzac complètement nu. Le meurtrier lui aurait tout piqué. Et moi, j'vous dis, j'trouve ça étrange que le p'tit Matra, Lucius de son p'tit nom, se promène la journée juste après avec une bien belle armure et une cape aux couleurs des Auzac. Si j'avais à parier ma dernière dent sur un possible assassin, ce serait sur lui que je mis'rais ! »
Vieux no. 2 : «Mon pauv' Guss ! T'y perdrais ta dent et ton honneur, s'il t'en reste ! Le garde d'Auzac, il 'est pas mort par l'épée, mais par empoisonnement, de c'qu'on dit. Et, t'sais, c'est souvent les moins insoupçonnants qu'on devrait soupçonner en premier, hin ! Y a une petite du nom d'Aiwë qui vient d'la nef. Belle comme un coeur, mais elle s'y connait, à c'qu'on dit, dans les plantes. C'est elle qui aura concocter un poison, à coup sur, et qui aura empoisonné le garde ! Ma main à couper ! »
Vieux no. 3 : «Z'y êtes pas, mes vieux. Le garde, à ce qu'on dit, il serait mort de sa belle mort. En fait, il serait mort d'un effort trop intense de sa caboche. T'sais, vous savez, le demi-Orc qui forge. Ce Bolck. Eh bin, le c'lui-là serait allé parler au garde et le pauv' type, en tentant de comprendre son dialecte barbare, eh bin, son cerveau se serait liquifié. D'un coup. Floush ! Pas sur'prenant. La dernière fois que j'ai entendu parler c'demi-Orc, j'ai eu une de ces foutues migraines... ! Ma chemise que c'est lui l'assassin ! Meurtre par imbécilité ! »
Et les trois vieux se chamaillèrent ainsi toute l'après-midi, chacun défendant son assassin. Les trois noms revenaient souvent dans la discussion : Lucius Matra, Aiwë et l'imbécile Bolck. Mais bon, qui prêterait attention aux fabulations de trois vieillards ?
Vieux no. 1 : «Il paraitrait qu'on ait retrouvé le corps de ce garde d'Auzac complètement nu. Le meurtrier lui aurait tout piqué. Et moi, j'vous dis, j'trouve ça étrange que le p'tit Matra, Lucius de son p'tit nom, se promène la journée juste après avec une bien belle armure et une cape aux couleurs des Auzac. Si j'avais à parier ma dernière dent sur un possible assassin, ce serait sur lui que je mis'rais ! »
Vieux no. 2 : «Mon pauv' Guss ! T'y perdrais ta dent et ton honneur, s'il t'en reste ! Le garde d'Auzac, il 'est pas mort par l'épée, mais par empoisonnement, de c'qu'on dit. Et, t'sais, c'est souvent les moins insoupçonnants qu'on devrait soupçonner en premier, hin ! Y a une petite du nom d'Aiwë qui vient d'la nef. Belle comme un coeur, mais elle s'y connait, à c'qu'on dit, dans les plantes. C'est elle qui aura concocter un poison, à coup sur, et qui aura empoisonné le garde ! Ma main à couper ! »
Vieux no. 3 : «Z'y êtes pas, mes vieux. Le garde, à ce qu'on dit, il serait mort de sa belle mort. En fait, il serait mort d'un effort trop intense de sa caboche. T'sais, vous savez, le demi-Orc qui forge. Ce Bolck. Eh bin, le c'lui-là serait allé parler au garde et le pauv' type, en tentant de comprendre son dialecte barbare, eh bin, son cerveau se serait liquifié. D'un coup. Floush ! Pas sur'prenant. La dernière fois que j'ai entendu parler c'demi-Orc, j'ai eu une de ces foutues migraines... ! Ma chemise que c'est lui l'assassin ! Meurtre par imbécilité ! »
Et les trois vieux se chamaillèrent ainsi toute l'après-midi, chacun défendant son assassin. Les trois noms revenaient souvent dans la discussion : Lucius Matra, Aiwë et l'imbécile Bolck. Mais bon, qui prêterait attention aux fabulations de trois vieillards ?
Fròr, Humain- Aventurier
- Nombre de messages : 126
Date d'inscription : 21/04/2007
Re: Criminels recherchés
*Malkir entendit la dispute et vient se mêler aux petits vieux.
Frêle les yeux bridés et les oreilles pointues trahissant son métissage, il avait les cheveux noirs et le regard assez froid, visiblement très faché de ce qu'il entendait.*
Lequel d'entre vous dis que ma douce promise serait capable de prendre une vie a un garde et de lui voler son matériel? hmmm?
Si vous savez Aïwe, celle qui se démene pour soigner tout le monde et qui finira bien par vous donner des remèdes contre les rhumatismes, que vous finirez par lui demander.
*Il laisse alors trainer le regard quelques secondes sur chacun d'eux.*.
Car vous savez, elle a du sang Elfique et connait leurs remèdes. Et moi je suis Physionomiste, je saurai dire à qui ne pas les distribuer, si vous continuez à débiter vos sornettes.
D'ailleurs si avec sa stature elle était capable de tuer un garde et porter son armure, vous seriez malgré votre age vénérable, un parfait suspect aussi.
Non mais allez apprendre a regarder autre chose que décolleté des jeunes femmes, ça vous aidera à avoir une meilleur opinion de la situation.
Frêle les yeux bridés et les oreilles pointues trahissant son métissage, il avait les cheveux noirs et le regard assez froid, visiblement très faché de ce qu'il entendait.*
Lequel d'entre vous dis que ma douce promise serait capable de prendre une vie a un garde et de lui voler son matériel? hmmm?
Si vous savez Aïwe, celle qui se démene pour soigner tout le monde et qui finira bien par vous donner des remèdes contre les rhumatismes, que vous finirez par lui demander.
*Il laisse alors trainer le regard quelques secondes sur chacun d'eux.*.
Car vous savez, elle a du sang Elfique et connait leurs remèdes. Et moi je suis Physionomiste, je saurai dire à qui ne pas les distribuer, si vous continuez à débiter vos sornettes.
D'ailleurs si avec sa stature elle était capable de tuer un garde et porter son armure, vous seriez malgré votre age vénérable, un parfait suspect aussi.
Non mais allez apprendre a regarder autre chose que décolleté des jeunes femmes, ça vous aidera à avoir une meilleur opinion de la situation.
Malkir, Demi-Elfe- Inconnu(e)
- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: Criminels recherchés
Les trois vieux rabrouèrent le demi-elfe et laissèrent entendre quelques mots dont : «Son acolyte... Pas besoin d'une semi-elfe pour des soins... Décolletés sont un cadeau divin... ». Et bien d'autres.
Fròr, Humain- Aventurier
- Nombre de messages : 126
Date d'inscription : 21/04/2007
Re: Criminels recherchés
Voyant la réaction Malkir leva les yeux au ciel. S'en suivit un sourire et il rabroua a son tour, disant quelque chose du genre,:
"un jolis décolleté, cadeau divin que tu ne pourras désormais, que regarder... Jusqu'à ce qu'a ce que tes yeux a leur tour, te trahissent."
Et si j'étais sérieusement son acolyte.. je me méfierais désormais, je vous connais.
Il se détourna de la petite bande après un sourire à chacun.
"un jolis décolleté, cadeau divin que tu ne pourras désormais, que regarder... Jusqu'à ce qu'a ce que tes yeux a leur tour, te trahissent."
Et si j'étais sérieusement son acolyte.. je me méfierais désormais, je vous connais.
Il se détourna de la petite bande après un sourire à chacun.
Malkir, Demi-Elfe- Inconnu(e)
- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 24/11/2009
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