[BG] Race : Elfes Noirs (Restreinte)
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[BG] Race : Elfes Noirs (Restreinte)
Elfes Noirs.
Usés
à vivre dans des cités à la profondeur étouffante, des kilomètres sous
terre, les Elfes Noirs, Drows de leur vrai nom, passèrent pour anéantis
par le Maelstrom pendant les siècles suivant le cataclysme.
Certaines
de leurs viles, bien qu'endommagées par les secousses et les
effondrements, subsistèrent et avec elles leurs habitants.
Trop
affaiblis pour oser approcher leurs ennemis de la surface, on dit
qu'ils formèrent un pacte avec les Changelins qui ne dura toutefois pas
plus de quelques siècles, finissant par les forcer à rechercher des
moyens de subsistance hors de leurs souterrains.
Personnalité.
Les
Drows sont des êtres complexes, à l'intelligence finement aiguisée par
les difficultés que leur impose leur société où les meilleurs s'élève
et où les faibles s'éteignent, pour toujours. De ce fait, la plupart
ont développé, en plus de compétences martiales, des aptitudes de
manipulation et une faculté à dissimuler toute faiblesse émotive telle
que la peur ou l'affection, la colère et la haine étant au contraire
perçues comme des forces.
Un jeune Elfe Noir apprend rapidement
à ne faire confiance à personne et à ne se fier qu'à lui-même, si ce
n'est qu'à ceux qui n'ont aucun autre choix que d'être fiables. Même un
ami de longue date n'aura pas l'entière confiance d'un Drow élevé dans
la trahison et le complot.
Les Drows, bien que vivant aussi
longtemps que les autres ethnies Elfes connues, vivent en moyenne bien
moins longtemps. Les vieux Drows sont très rares, car souvent éliminés
lorsqu'ils faiblissent et deviennent nuisibles, ou simplement
remplaçables. Ainsi, ils ont moins tendance à voir à long terme que les
Haut-Elfes. Alors que les humains voient à court terme, on pourrait
dire qu'eux le font à moyen, échafaudant souvent des plans sur
plusieurs mois ou années, voire décennies, mais très rarement sur des
siècles, leur organisation sociale pouvant trop changer en l'espace de
cent ans et ces derniers n'osant pas assurer leur survie jusqu'à des
dates aussi éloignées.
Lors qu'entrant en contact avec les races
de la surface, ils peuvent être méprisants comme ils peuvent être
flatteurs, dépendamment de la position dans laquelle ils se trouvent.
Un Drow peu habitué aux autres races et se croyant en position de force
ne se gênera pas pour être dédaigneux, alors qu'il courbera l'échine
pour mieux frapper plus tard s'il est désavantagé. Les Drows habitués à
ces rencontres cachent généralement très bien leur dédain qui reste
pourtant inchangé, si ce n'est que légèrement atténué par de bonnes
expériences. Ils se font diplomates, tant qu'ils ont quelque chose à y
gagner.
Les Drows, surprenamment, sont les Elfes dont
l'esprit tend le plus souvent vers l'humour. Une blague Drow est bien
sûr généralement tirée d'un sens de l'humour très noir, ou est
méprisante et caustique. Il faut dire qu'ils n'ont pas de sens moral,
ou du moins leur société les pousse à ne pas en avoir, ce qui fait que
le fait de blesser qui que ce soit émotivement ne les dérangera pas le
moins du monde, bien au contraire.
Leur société étant fortement
matriarcale, un sentiment de sexisme de la part des femmes à l'égard
des hommes y perdure depuis le début de leur existence. Pour elles, ils
sont simplement inférieurs, plus faibles et moins intelligents.
Même
les hommes, toutefois, sont des êtres raffinés aux goûts fins et
difficiles à satisfaire selon les critères de la plupart des autres
races.
Description.
Les Drows sont assez
petits et possèdent une silhouette élancée. Mesurant entre 1,40 mètres
et 1,65 mètres, ils pèsent généralement entre 50 et 70 kilos. Les
femmes ont une ossature et une musculature légèrement plus développées
que
les hommes, suite à une sélection artificielle ancienne et drastique,
mais sont toutefois de taille relativement égale à celle
de ces
derniers. Bien qu'ils soient sveltes, ils le sont moins que leurs
cousins de la surface, un peu plus petits et un peu plus massifs. Ils
conservent l'élégance des Elfes sans l'aspect fragile des autres.
Ils ont des traits assez fins
et
délicats, une peau noirâtre, tirant souvent sur le bleu, le gris foncé
ou le mauve, très douce, des cheveux blancs ou argentés, parfois aux
reflets bleutés ou un peu mauves. Leurs yeux peuvent être gris, noirs,
bleus, mauves, orangés ou même rougeâtres (couleur qu'ils prennent tous
à la noirceur). Ils sont bien sûr tout à fait imberbes. leur apparence
sombre et racée provoque souvent un effet légèrement admiratif chez
ceux qui les regardent, mais aussi un sentiment de crainte, semblable à
celui ressenti face à un prédateur, même lorsqu'ils ne sont pas
agressifs. Ils provoquent également un sentiment de malaise chez
plusieurs individus, qui jugent leur présence comme naturellement
inconfortable.
Les Drows, vivant de subtilité au coeur de la
noirceur, favorisent généralement les vêtements foncés et peu
encombrants. Même entre eux, la plupart ont prit pour habitude de se
faire remarquer le moins possible, préférant être oublié que vu comme
un adversaire. Certains hommes achevant un statut social élevé se
permettent toutefois un geste jugé provocateur en revêtant des
accoutrements flamboyants, ou simplement élégants s'ils n'ont pas un
culot démesuré et ne désirent pas attiser la colère des femmes qu'ils
côtoient.
Chez les Drows, l'élégance et le port de bijoux
représente le statut social. Les dentelles et les pierres précieuses,
par exemple, sont principalement des choses revêtues par les
représentants de la noblesse.
Les
elfes ayant un cycle de vie très lent, ils sont sujets à une période de
gestation s'écoulant sur 5 ans, alors que leur ventre ne prend de
l'ampleur qu'au cours de la dernière année, pour atteindre une taille
qui reste bien moindre à celle du ventre d'une humaine enceinte. Les
Drows naissent en effet extrêmement petits et grandissent
très lentement, jusqu'à l'âge adulte qu'ils atteignent à 100 ans. En
revanche,
ils peuvent espérer atteindre 700 ans. Il est toutefois rare de
rencontrer des Drows dépassant les 500 ans, surtout chez les hommes,
qui atteignent rarement cet âge avant d'être tués d'une manière ou
d'une autre.
Comme tous les autres Elfes, les Drows ne dorment
pas mais méditent sur des périodes comparables à celles de nuits de
sommeil. Comparativement aux Elfes de la Surface, ils méditent donc
longtemps, mais le font par contre plus naturellement et moins
profondément, se plongeant en transe aussi facilement qu'un humain
s'endort et restant parfaitement conscients de ce qui les entoure.
Relations avec les autres races.
Les
Drows n'ont pas d'amis à la surface, mais y ont des ennemis : Les
autres Elfes. Originellement chassés par ces derniers vers les
profondeurs, ils conservent une rancune qu'ils entretiennent avec
ferveur, bien que plus personne ne sache pourquoi ils ont été rejetés
au départ, ni eux ni leurs ennemis. Pour eux, un Humain, un Halfelin ou
un Demi-Orque sera un laquais potentiel, ou quelqu'un qu'il sera bon
d'utiliser. En cas contraire, ils ne sont simplement pas intéressés et
peuvent ne pas être patients avec ces derniers, devenant bien vite
insultants et prompts à leur offrir une petite frayeur du bout de leur
arme.
Noms.
Chaque nom Drow a une signification dans
leur langue ancestrale. Elle n'est toutefois pas jugée très importante
par leurs sociétés actuelles et les noms sont donnés de manière
généralement assez banale. Il est toutefois à noter que les noms
masculins et les noms féminins sont tout à fait différents. Bien qu'un
individu étranger à leur langage ne sache que rarement déceler la
différence, elle est très importante pour les Drows et il est très mal
vu de donner un prénom masculin à une femme et vice-versa. Chaque nom
féminin a son équivalent masculin ayant exactement la même
signification. Chaque nom drow est composé d'un préfixe et d'un ou deux
suffixes, séparés ou non d'un apostrophe. Leurs familles, appelées
maisons, portent aussi des noms composés de cette manière.
Exemples de prénoms masculins : Nadafein, Ran'vyr, Malagdax, Alakzyr, Kel'hraeas.
Exemples de prénoms féminins : Neer'e, Quavbaste, Talabryn, Sbatafey, Shin'avinae.
Exemples de noms de maisons : Fre'urden, Helvi'rret, Do'viir, huniryn, Baenafin
Usés
à vivre dans des cités à la profondeur étouffante, des kilomètres sous
terre, les Elfes Noirs, Drows de leur vrai nom, passèrent pour anéantis
par le Maelstrom pendant les siècles suivant le cataclysme.
Certaines
de leurs viles, bien qu'endommagées par les secousses et les
effondrements, subsistèrent et avec elles leurs habitants.
Trop
affaiblis pour oser approcher leurs ennemis de la surface, on dit
qu'ils formèrent un pacte avec les Changelins qui ne dura toutefois pas
plus de quelques siècles, finissant par les forcer à rechercher des
moyens de subsistance hors de leurs souterrains.
Personnalité.
Les
Drows sont des êtres complexes, à l'intelligence finement aiguisée par
les difficultés que leur impose leur société où les meilleurs s'élève
et où les faibles s'éteignent, pour toujours. De ce fait, la plupart
ont développé, en plus de compétences martiales, des aptitudes de
manipulation et une faculté à dissimuler toute faiblesse émotive telle
que la peur ou l'affection, la colère et la haine étant au contraire
perçues comme des forces.
Un jeune Elfe Noir apprend rapidement
à ne faire confiance à personne et à ne se fier qu'à lui-même, si ce
n'est qu'à ceux qui n'ont aucun autre choix que d'être fiables. Même un
ami de longue date n'aura pas l'entière confiance d'un Drow élevé dans
la trahison et le complot.
Les Drows, bien que vivant aussi
longtemps que les autres ethnies Elfes connues, vivent en moyenne bien
moins longtemps. Les vieux Drows sont très rares, car souvent éliminés
lorsqu'ils faiblissent et deviennent nuisibles, ou simplement
remplaçables. Ainsi, ils ont moins tendance à voir à long terme que les
Haut-Elfes. Alors que les humains voient à court terme, on pourrait
dire qu'eux le font à moyen, échafaudant souvent des plans sur
plusieurs mois ou années, voire décennies, mais très rarement sur des
siècles, leur organisation sociale pouvant trop changer en l'espace de
cent ans et ces derniers n'osant pas assurer leur survie jusqu'à des
dates aussi éloignées.
Lors qu'entrant en contact avec les races
de la surface, ils peuvent être méprisants comme ils peuvent être
flatteurs, dépendamment de la position dans laquelle ils se trouvent.
Un Drow peu habitué aux autres races et se croyant en position de force
ne se gênera pas pour être dédaigneux, alors qu'il courbera l'échine
pour mieux frapper plus tard s'il est désavantagé. Les Drows habitués à
ces rencontres cachent généralement très bien leur dédain qui reste
pourtant inchangé, si ce n'est que légèrement atténué par de bonnes
expériences. Ils se font diplomates, tant qu'ils ont quelque chose à y
gagner.
Les Drows, surprenamment, sont les Elfes dont
l'esprit tend le plus souvent vers l'humour. Une blague Drow est bien
sûr généralement tirée d'un sens de l'humour très noir, ou est
méprisante et caustique. Il faut dire qu'ils n'ont pas de sens moral,
ou du moins leur société les pousse à ne pas en avoir, ce qui fait que
le fait de blesser qui que ce soit émotivement ne les dérangera pas le
moins du monde, bien au contraire.
Leur société étant fortement
matriarcale, un sentiment de sexisme de la part des femmes à l'égard
des hommes y perdure depuis le début de leur existence. Pour elles, ils
sont simplement inférieurs, plus faibles et moins intelligents.
Même
les hommes, toutefois, sont des êtres raffinés aux goûts fins et
difficiles à satisfaire selon les critères de la plupart des autres
races.
Description.
Les Drows sont assez
petits et possèdent une silhouette élancée. Mesurant entre 1,40 mètres
et 1,65 mètres, ils pèsent généralement entre 50 et 70 kilos. Les
femmes ont une ossature et une musculature légèrement plus développées
que
les hommes, suite à une sélection artificielle ancienne et drastique,
mais sont toutefois de taille relativement égale à celle
de ces
derniers. Bien qu'ils soient sveltes, ils le sont moins que leurs
cousins de la surface, un peu plus petits et un peu plus massifs. Ils
conservent l'élégance des Elfes sans l'aspect fragile des autres.
Ils ont des traits assez fins
et
délicats, une peau noirâtre, tirant souvent sur le bleu, le gris foncé
ou le mauve, très douce, des cheveux blancs ou argentés, parfois aux
reflets bleutés ou un peu mauves. Leurs yeux peuvent être gris, noirs,
bleus, mauves, orangés ou même rougeâtres (couleur qu'ils prennent tous
à la noirceur). Ils sont bien sûr tout à fait imberbes. leur apparence
sombre et racée provoque souvent un effet légèrement admiratif chez
ceux qui les regardent, mais aussi un sentiment de crainte, semblable à
celui ressenti face à un prédateur, même lorsqu'ils ne sont pas
agressifs. Ils provoquent également un sentiment de malaise chez
plusieurs individus, qui jugent leur présence comme naturellement
inconfortable.
Les Drows, vivant de subtilité au coeur de la
noirceur, favorisent généralement les vêtements foncés et peu
encombrants. Même entre eux, la plupart ont prit pour habitude de se
faire remarquer le moins possible, préférant être oublié que vu comme
un adversaire. Certains hommes achevant un statut social élevé se
permettent toutefois un geste jugé provocateur en revêtant des
accoutrements flamboyants, ou simplement élégants s'ils n'ont pas un
culot démesuré et ne désirent pas attiser la colère des femmes qu'ils
côtoient.
Chez les Drows, l'élégance et le port de bijoux
représente le statut social. Les dentelles et les pierres précieuses,
par exemple, sont principalement des choses revêtues par les
représentants de la noblesse.
Les
elfes ayant un cycle de vie très lent, ils sont sujets à une période de
gestation s'écoulant sur 5 ans, alors que leur ventre ne prend de
l'ampleur qu'au cours de la dernière année, pour atteindre une taille
qui reste bien moindre à celle du ventre d'une humaine enceinte. Les
Drows naissent en effet extrêmement petits et grandissent
très lentement, jusqu'à l'âge adulte qu'ils atteignent à 100 ans. En
revanche,
ils peuvent espérer atteindre 700 ans. Il est toutefois rare de
rencontrer des Drows dépassant les 500 ans, surtout chez les hommes,
qui atteignent rarement cet âge avant d'être tués d'une manière ou
d'une autre.
Comme tous les autres Elfes, les Drows ne dorment
pas mais méditent sur des périodes comparables à celles de nuits de
sommeil. Comparativement aux Elfes de la Surface, ils méditent donc
longtemps, mais le font par contre plus naturellement et moins
profondément, se plongeant en transe aussi facilement qu'un humain
s'endort et restant parfaitement conscients de ce qui les entoure.
Relations avec les autres races.
Les
Drows n'ont pas d'amis à la surface, mais y ont des ennemis : Les
autres Elfes. Originellement chassés par ces derniers vers les
profondeurs, ils conservent une rancune qu'ils entretiennent avec
ferveur, bien que plus personne ne sache pourquoi ils ont été rejetés
au départ, ni eux ni leurs ennemis. Pour eux, un Humain, un Halfelin ou
un Demi-Orque sera un laquais potentiel, ou quelqu'un qu'il sera bon
d'utiliser. En cas contraire, ils ne sont simplement pas intéressés et
peuvent ne pas être patients avec ces derniers, devenant bien vite
insultants et prompts à leur offrir une petite frayeur du bout de leur
arme.
Noms.
Chaque nom Drow a une signification dans
leur langue ancestrale. Elle n'est toutefois pas jugée très importante
par leurs sociétés actuelles et les noms sont donnés de manière
généralement assez banale. Il est toutefois à noter que les noms
masculins et les noms féminins sont tout à fait différents. Bien qu'un
individu étranger à leur langage ne sache que rarement déceler la
différence, elle est très importante pour les Drows et il est très mal
vu de donner un prénom masculin à une femme et vice-versa. Chaque nom
féminin a son équivalent masculin ayant exactement la même
signification. Chaque nom drow est composé d'un préfixe et d'un ou deux
suffixes, séparés ou non d'un apostrophe. Leurs familles, appelées
maisons, portent aussi des noms composés de cette manière.
Exemples de prénoms masculins : Nadafein, Ran'vyr, Malagdax, Alakzyr, Kel'hraeas.
Exemples de prénoms féminins : Neer'e, Quavbaste, Talabryn, Sbatafey, Shin'avinae.
Exemples de noms de maisons : Fre'urden, Helvi'rret, Do'viir, huniryn, Baenafin
Dixie- Héro
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Age : 37
Localisation : Sherbrooke
Date d'inscription : 03/10/2009
Re: [BG] Race : Elfes Noirs (Restreinte)
Annexe Raciale: La société Drow
Si la société drow comme telle ne forme pas une nation officielle, c’est d’abord à cause de sa nature sécrétive : les peuples de la surface ignore à peu près tout des drows, sinon qu’ils existent encore et sont mauvais. Pour vous dire, il a été cru pendant plus d’un millénaire et demi qu’ils étaient disparus pendant le Grand Effondrement. L’autre raison, c’est qu’il n’existe que deux cités drows dignent de ce nom, qui sont éloignées et n’entretiennent pour ainsi dire aucuns liens. Difficile de parler de nation dans ce cas!
Cités et Environnement : Les souterrains
Les drows vivent dans les tunnels, sous les pieds des autres habitants de Nübia. Bien qu’ils soient aussi adaptés à la vie de caverne que les Hauts Elfes à celle de surface, cet environnement leur est à la fois une bénédiction et une malédiction.
Il faut d’abord comprendre que même avant l’Effondrement, les tunnels étaient redoutables et inhospitaliers. D’anciennes créatures oubliées y ont fait leur nid, il y règne une noirceur moite et étouffante et l’eau et la nourriture y sont encore plus rare que n’importe où ailleurs. Depuis que la terre fut propulsée dans les cieux, c’est encore pire : les tunnels peuvent céder à tout moment. Là où la veille il y avait un passage sécuritaire, un lac souterrain ou même une forteresse, il peut n’y avoir le lendemain qu’un trou sombre, ou pire encore, un puit de lumière donnant sur le Maëlstrom. La vie sous terre est précaire et imprévisible, il n’y existe nul repos.
En contrepartie, les grottes et les cavernes offrent un abris contre les violents orages du Maëlstrom. Pour les peuples souterrains, ils sont aussi un hâvre de paix, puisque ceux de la surface ne s’y risquent pas s’ils peuvent l’éviter. Cela explique que les Elfes Noirs soient restés cachés si longtemps!
Concernant les cités des Drows, il faut d’abord comprendre que les plus grandes mégapoles de l’ancien monde furent perdues durant le cataclysme. Seules quelques communautés d’à peine une centaine d’elfes chacunes survécurent, déssiménées principalement dans le sol sous Orin'Kahn, Déméthil et les Landes de Krönn. Elle finirent par former les nouvelles maisons et s’unir pour devenir les deux seules capitales drows dignent de ce nom, Arabund, signifiant Les filles de l’Araignée, située sous Orin'Kahn et comptant près de 10 000 habitants, et Everhzynge, signifiant La Caverne des Ruines, sous Déméthil et comptant près de 30 000 habitants. Il peut exister d’autres petites communautés ici et là, soit issues de ces deux cités, soient survivantes de l’Effondrement, mais on peut les considérer comme de petites maisons uniques regroupant rarement plus de 500 elfes.
Religion : Culte de la Mère Araignée (Sous-culte de Gayä)
La religion des Elfes Noirs est un dérivé de celle des Elfes de surface, ce qui peut suggérer une lointaine parenté. Ils croient en Gayä, la Mère, mais l’interprète très différemment. La Mère est non seulement une araignée, mais aussi la terre, et ils en sont les enfants choyés, résidant au chaud dans sa matrice, à l’abri du Maëlstrom. De plus, étant une déesse, il est clair pour les drows que les femmes sont supérieures intellectuellement, physiquement et moralement, elles sont plus saintes. Elles le démontre d’ailleurs en donnant la vie dans la souffrance, ce à quoi un mâle ne pourrait jamais survivre. Faut-il vraiment d’autres preuves de leur supériorité?
Lois et Politique : Anarchie organisée
La seule véritable loi, chez les Drows, est de ne pas se faire prendre. Si jamais ce ne devait pas être le cas et qu’un elfe était pris en plein méfait, ce serait la capacité de rétribution du parti lésé qui déciderait de l’illégalité de la chose. Si une maison ou un individu n’a pas la force de punir l’agresseur, cela signifierait qu’il était trop faible et méritait probablement qu’on s’en prenne à lui. Dans la plupart des cas, cela signifierait la disparition prochaine de cette maison ou individu, écrasé par la concurrence.
Ainsi, toute interaction sociale adopte forcément le schéma dominant/dominé. Les autres ne sont valorisés qu’en fonction de leur autorité, qui est un amalgame de puissance brute et de statut social. Il est donc compréhensible que pour l’Elfe Noir moyen, le but ultime soit de se procurer toujours plus d’autorité, de grimper les échelons sociaux comme ils peuvent, soit généralement par les complots et les manigances, ce qui explique qu’un climat de paranoïa généralisée règne dans ces communautés. Paradoxalement, dans cette société d’ambition individualiste, c’est généralement le bien commun qui prime. Si quelqu’un est nuisible à la collectivité, il sera effacé. L’individu n’est pas une variable réellement considérée, la vie ne mérite pas de respect comme tel et la mort n’est qu’un outil à utiliser. Si c’est plus simple et que l’on pense pouvoir s’en tirer avec les conséquence, on n’hésite pas à tuer.
Quant au gouvernement, il n'y en a pas en tant que tel. C'est en réalité les matrones des différentes maisons qui se réunissent à l'occasion et se concertent pour prendre les décisions importantes. Encore une fois, tout est rapport de puissance: pour élever sa voie trop ouvertement contre la première matrone et assurer la survie de sa maison, il faut avoir de bons alliés et assez de poids. À l'interne, tout gravite autour de la matriarche dans une maison drow. Les secondes sont généralement les filles et autres descendants directes, mais le tout s'équilibre selon l'éternel rapport de force. Les enfants féminins sont toujours formées à la magie et un peu au combat, les mâles généralement au combat, mais parfois à la magie, s'ils ne sont pas sacrifiés. Il est rare que les fils de matrones deviennent des Driders, toutefois. Bien que la plupart des membres d'une maison soient généralement liés par des liens familiaux à divers degrés, tout se passera toujours autour du tronc commun de la matriarche, qui prend les décisions importantes et a virtuellement droit de vie ou de mort sur chacun des membres. Le moment de la succession arrive à la mort de la matrone, qui est rarement naturelle, et la prochaine matrone est généralement ou bien la fille aînée, ou bien la première à s'asseoir sur le trône et à avoir la force nécessaire pour le conserver.
Organisation sociale : Matriarcat
Chez les drows, c’est la femme qui domine l’échelle sociale, peu importe quoi. Le mâle aura beau être un héro de guerre ou l’archimage le plus accompli qui soit, il sera toujours inférieur à la jeune novice qui a du mal avec ses incantations de base, ce qui est particulièrement frustrant. Ceux-ci vont donc chercher à se spécialiser et se perfectionner le plus possible, voire à s’attacher des femmes pour les protéger, de façon à se rendre trop importants pour être sacrifiés et assurer leur survie. La place de second leur est toutefois disputée par les Driders, monstres mi-drow mi-araignée. Ceux-ci sont en fait d’anciens mâles transformés, soumis à un lavage de cerveau et entièrement manipulable par les femmes. Bien que possédant souvent moins de talent et toujours moins d’initiative que les mâles, leur moitié araignée les rapproche de la divinité, en plus d’être un outil privilégié des femmes. Finalement, tout au bas de l’échelle sociale, sont les esclaves présents ou à venir. En gros, tous les autres peuples, sans exceptions, sont inférieurs et bons qu’à devenir des esclaves.
Ceci dit, bien que la religion et la tradition justifient la domination de la femelle sur la société drow, il faut plus à ces dernières pour demeurer en place. Si elles n’étaient pas véritable supérieures, il y aurait bien longtemps qu’elles se seraient fait tasser par les mâles et que l’ordre social aurait été inversé. Si plusieurs des facteurs plus bas venaient à manquer à une femme face au homme, elle marcherait la tête basse et ferait des concessions pour assurer sa survie. Attention à ne pas l’humilier outre mesure, par contre, car quand elle se retrouvera en position de supériorité!...
- Religion et Tradition :
Comme dit précédemment, c’est ce qui justifie leur dominance, mais ce n’est guère assez en soit.
- Pression Sociale :
Dans les cités drows, au sein de leurs intrigues, de leurs maisons et de leurs prêtresse, il faudrait être fou pour s’opposer aux femmes. Les drows sont trop divisés par leurs intérêts personnels pour véritablement s’unir, la pression sociale force tout nouvel individu à se conformer. Et même si les mâles venaient à s’unir, les femmes généralement divisées n’hésiteraient pas à s’unir pour soumettre ces êtres inférieurs.
- Surnombre :
Dans la société drow, les femmes sont plus nombreuses que les hommes, selon un ration d’environ 4 pour 1. À la naissance, environ un jeune enfant mâle sur 4 est sacrifié à la Mère Araignée. Des 3 restant, environ 2 sont changés en Driders à la majorité, soit pour offense, insubordination ou pour inaptitude. Les mâles sont donc encouragés à redoubler de compétitivité entre eux pour survivre.
- Plus grand accès à la magie :
Toutes les femmes, ou presque, sont initées aux arts occultes et deviennent des magiciennes redoutables, contre à peine 5% des mâles survivants. Les autres recevront généralement un entraînement martial, ce que la plupart des femmes reçoivent aussi, quoi qu’il soit généralement moins poussé.
- Les Driders :
Bien que généralement moins entraînés que les mâles demeurés drows, il ne faut toutefois pas sous-estimer la puissance des Driders, qui sont une des principales armes des femelles drows. Ceux-ci sont environ deux fois plus nombreux que les mâles normaux, et sont totalement manipulés par les femmes. Il possède un soupçon de libre arbitre, mais sont complètement vendus à la cause des femelles, qui les manipulent grâce à leur magie. Inutile de préciser que cette magie est inaccessible aux rares mages masculins.
Si la société drow comme telle ne forme pas une nation officielle, c’est d’abord à cause de sa nature sécrétive : les peuples de la surface ignore à peu près tout des drows, sinon qu’ils existent encore et sont mauvais. Pour vous dire, il a été cru pendant plus d’un millénaire et demi qu’ils étaient disparus pendant le Grand Effondrement. L’autre raison, c’est qu’il n’existe que deux cités drows dignent de ce nom, qui sont éloignées et n’entretiennent pour ainsi dire aucuns liens. Difficile de parler de nation dans ce cas!
Cités et Environnement : Les souterrains
Les drows vivent dans les tunnels, sous les pieds des autres habitants de Nübia. Bien qu’ils soient aussi adaptés à la vie de caverne que les Hauts Elfes à celle de surface, cet environnement leur est à la fois une bénédiction et une malédiction.
Il faut d’abord comprendre que même avant l’Effondrement, les tunnels étaient redoutables et inhospitaliers. D’anciennes créatures oubliées y ont fait leur nid, il y règne une noirceur moite et étouffante et l’eau et la nourriture y sont encore plus rare que n’importe où ailleurs. Depuis que la terre fut propulsée dans les cieux, c’est encore pire : les tunnels peuvent céder à tout moment. Là où la veille il y avait un passage sécuritaire, un lac souterrain ou même une forteresse, il peut n’y avoir le lendemain qu’un trou sombre, ou pire encore, un puit de lumière donnant sur le Maëlstrom. La vie sous terre est précaire et imprévisible, il n’y existe nul repos.
En contrepartie, les grottes et les cavernes offrent un abris contre les violents orages du Maëlstrom. Pour les peuples souterrains, ils sont aussi un hâvre de paix, puisque ceux de la surface ne s’y risquent pas s’ils peuvent l’éviter. Cela explique que les Elfes Noirs soient restés cachés si longtemps!
Concernant les cités des Drows, il faut d’abord comprendre que les plus grandes mégapoles de l’ancien monde furent perdues durant le cataclysme. Seules quelques communautés d’à peine une centaine d’elfes chacunes survécurent, déssiménées principalement dans le sol sous Orin'Kahn, Déméthil et les Landes de Krönn. Elle finirent par former les nouvelles maisons et s’unir pour devenir les deux seules capitales drows dignent de ce nom, Arabund, signifiant Les filles de l’Araignée, située sous Orin'Kahn et comptant près de 10 000 habitants, et Everhzynge, signifiant La Caverne des Ruines, sous Déméthil et comptant près de 30 000 habitants. Il peut exister d’autres petites communautés ici et là, soit issues de ces deux cités, soient survivantes de l’Effondrement, mais on peut les considérer comme de petites maisons uniques regroupant rarement plus de 500 elfes.
Religion : Culte de la Mère Araignée (Sous-culte de Gayä)
La religion des Elfes Noirs est un dérivé de celle des Elfes de surface, ce qui peut suggérer une lointaine parenté. Ils croient en Gayä, la Mère, mais l’interprète très différemment. La Mère est non seulement une araignée, mais aussi la terre, et ils en sont les enfants choyés, résidant au chaud dans sa matrice, à l’abri du Maëlstrom. De plus, étant une déesse, il est clair pour les drows que les femmes sont supérieures intellectuellement, physiquement et moralement, elles sont plus saintes. Elles le démontre d’ailleurs en donnant la vie dans la souffrance, ce à quoi un mâle ne pourrait jamais survivre. Faut-il vraiment d’autres preuves de leur supériorité?
Lois et Politique : Anarchie organisée
La seule véritable loi, chez les Drows, est de ne pas se faire prendre. Si jamais ce ne devait pas être le cas et qu’un elfe était pris en plein méfait, ce serait la capacité de rétribution du parti lésé qui déciderait de l’illégalité de la chose. Si une maison ou un individu n’a pas la force de punir l’agresseur, cela signifierait qu’il était trop faible et méritait probablement qu’on s’en prenne à lui. Dans la plupart des cas, cela signifierait la disparition prochaine de cette maison ou individu, écrasé par la concurrence.
Ainsi, toute interaction sociale adopte forcément le schéma dominant/dominé. Les autres ne sont valorisés qu’en fonction de leur autorité, qui est un amalgame de puissance brute et de statut social. Il est donc compréhensible que pour l’Elfe Noir moyen, le but ultime soit de se procurer toujours plus d’autorité, de grimper les échelons sociaux comme ils peuvent, soit généralement par les complots et les manigances, ce qui explique qu’un climat de paranoïa généralisée règne dans ces communautés. Paradoxalement, dans cette société d’ambition individualiste, c’est généralement le bien commun qui prime. Si quelqu’un est nuisible à la collectivité, il sera effacé. L’individu n’est pas une variable réellement considérée, la vie ne mérite pas de respect comme tel et la mort n’est qu’un outil à utiliser. Si c’est plus simple et que l’on pense pouvoir s’en tirer avec les conséquence, on n’hésite pas à tuer.
Quant au gouvernement, il n'y en a pas en tant que tel. C'est en réalité les matrones des différentes maisons qui se réunissent à l'occasion et se concertent pour prendre les décisions importantes. Encore une fois, tout est rapport de puissance: pour élever sa voie trop ouvertement contre la première matrone et assurer la survie de sa maison, il faut avoir de bons alliés et assez de poids. À l'interne, tout gravite autour de la matriarche dans une maison drow. Les secondes sont généralement les filles et autres descendants directes, mais le tout s'équilibre selon l'éternel rapport de force. Les enfants féminins sont toujours formées à la magie et un peu au combat, les mâles généralement au combat, mais parfois à la magie, s'ils ne sont pas sacrifiés. Il est rare que les fils de matrones deviennent des Driders, toutefois. Bien que la plupart des membres d'une maison soient généralement liés par des liens familiaux à divers degrés, tout se passera toujours autour du tronc commun de la matriarche, qui prend les décisions importantes et a virtuellement droit de vie ou de mort sur chacun des membres. Le moment de la succession arrive à la mort de la matrone, qui est rarement naturelle, et la prochaine matrone est généralement ou bien la fille aînée, ou bien la première à s'asseoir sur le trône et à avoir la force nécessaire pour le conserver.
Organisation sociale : Matriarcat
Chez les drows, c’est la femme qui domine l’échelle sociale, peu importe quoi. Le mâle aura beau être un héro de guerre ou l’archimage le plus accompli qui soit, il sera toujours inférieur à la jeune novice qui a du mal avec ses incantations de base, ce qui est particulièrement frustrant. Ceux-ci vont donc chercher à se spécialiser et se perfectionner le plus possible, voire à s’attacher des femmes pour les protéger, de façon à se rendre trop importants pour être sacrifiés et assurer leur survie. La place de second leur est toutefois disputée par les Driders, monstres mi-drow mi-araignée. Ceux-ci sont en fait d’anciens mâles transformés, soumis à un lavage de cerveau et entièrement manipulable par les femmes. Bien que possédant souvent moins de talent et toujours moins d’initiative que les mâles, leur moitié araignée les rapproche de la divinité, en plus d’être un outil privilégié des femmes. Finalement, tout au bas de l’échelle sociale, sont les esclaves présents ou à venir. En gros, tous les autres peuples, sans exceptions, sont inférieurs et bons qu’à devenir des esclaves.
Ceci dit, bien que la religion et la tradition justifient la domination de la femelle sur la société drow, il faut plus à ces dernières pour demeurer en place. Si elles n’étaient pas véritable supérieures, il y aurait bien longtemps qu’elles se seraient fait tasser par les mâles et que l’ordre social aurait été inversé. Si plusieurs des facteurs plus bas venaient à manquer à une femme face au homme, elle marcherait la tête basse et ferait des concessions pour assurer sa survie. Attention à ne pas l’humilier outre mesure, par contre, car quand elle se retrouvera en position de supériorité!...
- Religion et Tradition :
Comme dit précédemment, c’est ce qui justifie leur dominance, mais ce n’est guère assez en soit.
- Pression Sociale :
Dans les cités drows, au sein de leurs intrigues, de leurs maisons et de leurs prêtresse, il faudrait être fou pour s’opposer aux femmes. Les drows sont trop divisés par leurs intérêts personnels pour véritablement s’unir, la pression sociale force tout nouvel individu à se conformer. Et même si les mâles venaient à s’unir, les femmes généralement divisées n’hésiteraient pas à s’unir pour soumettre ces êtres inférieurs.
- Surnombre :
Dans la société drow, les femmes sont plus nombreuses que les hommes, selon un ration d’environ 4 pour 1. À la naissance, environ un jeune enfant mâle sur 4 est sacrifié à la Mère Araignée. Des 3 restant, environ 2 sont changés en Driders à la majorité, soit pour offense, insubordination ou pour inaptitude. Les mâles sont donc encouragés à redoubler de compétitivité entre eux pour survivre.
- Plus grand accès à la magie :
Toutes les femmes, ou presque, sont initées aux arts occultes et deviennent des magiciennes redoutables, contre à peine 5% des mâles survivants. Les autres recevront généralement un entraînement martial, ce que la plupart des femmes reçoivent aussi, quoi qu’il soit généralement moins poussé.
- Les Driders :
Bien que généralement moins entraînés que les mâles demeurés drows, il ne faut toutefois pas sous-estimer la puissance des Driders, qui sont une des principales armes des femelles drows. Ceux-ci sont environ deux fois plus nombreux que les mâles normaux, et sont totalement manipulés par les femmes. Il possède un soupçon de libre arbitre, mais sont complètement vendus à la cause des femelles, qui les manipulent grâce à leur magie. Inutile de préciser que cette magie est inaccessible aux rares mages masculins.
Dixie- Héro
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